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125 millions d’euros pour le Cantal

125 millions d’euros pour le Cantal

Outre le budget, d’autres dossiers étaient à l’ordre du jour de l’assemblée plénière, dont la création d’un pacte régional pour le Cantal.


Département enclavé, le moins peuplé de la région Auvergne Rhône-Alpes et où l’emploi agricole est quatre fois plus important qu’au niveau national, le Cantal doit être soutenu. La région a donc décidé de mettre en place le pacte régional pour le Cantal. Articulée autour de trois axes, cette convention avec le Conseil départemental du Cantal, a pour objectif de donner les moyens à ce territoire pour développer ses atouts. Le pacte prévoit ainsi, sur la période 2016-202, d’engager :

– 45 millions d’euros dans le développement du réseau routier et aérien.
– 75 millions pour soutenir les PME notamment dans les secteurs du commerce et de l’artisanat en lien avec le tourisme ou encore l’agriculture dont celle, caractéristique, d’élevage en altitude.
– 3,5 millions d’euros pour renforcer l’enseignement supérieur en développant l’IUT et en confortant l’implantation du site universitaire d’Aurillac.
– Les principaux festivals du Cantal ainsi que la stade Aurillacois rugby, bénéficieront eux aussi d’un soutien financier à hauteur de 3,5 millions d’euros.

Création des contrats d’aménagement intercommunal

Chef de fil en matière d’aménagement du territoire, la Région a décidé de simplifier et de rendre son action plus visible tout en l’adaptant à la montée en puissance des intercommunalités. Ainsi, les élus ont voté la création des contrats d’aménagement intercommunal qui remplaceront les contrats de développement rural Rhône-Alpes, les CDDRA. Chaque contrat sera exclusivement passé entre un EPCI, communauté de communes ou communauté d’agglomération ou un regroupement d’EPCI. D’une durée de trois ans, il portera sur les priorités liées à l’aménagement du territoire comme l’aménagement numérique, le désenclavement des territoires ruraux, le développement des transports ou encore la protection et la restauration de la biodiversité. L’intervention de la Région portera essentiellement sur l’investissement, excluant tout financement de poste d’animation.

Le potentiel de la Maurienne

Dans le cadre du contrat de plan État – Région 2015-2020, la Maurienne a été identifiée comme territoire à fort potentiel. La vallée connaît une perte d’attractivité et a été très touchée par de nombreuses restructurations économiques et par les nuisances liées au très fort trafic généré par les infrastructures routières et ferroviaires qui la traversent. Le projet de convention territoriale adopté par les élus vise à s’appuyer sur la construction de la ligne ferroviaire Lyon – Turin et la démarche « grand chantier » pour créer de l’emploi via la formation professionnelle, dynamiser le parc de logements et soutenir les entreprises locales dans l’accès aux marchés de travaux.
Le projet de ce territoire prévoit également de s’appuyer sur les atouts de la Maurienne pour envisager son futur : une spécialisation au niveau européen en matière de formation des tunnels, l’utilisation des ressources naturelles pour devenir un territoire à énergie positive ou la redynamisation de la future gare de Saint-Jean de Maurienne autour de l’intermodalité.

Un article de Auvergne Rhône-Alpes.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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