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L’Auvergne vue du ciel, c’est pour janvier 2014 !

L’Auvergne vue du ciel, c’est pour janvier 2014 !

Journaliste de formation, Directeur d’une radio régionale, Marc-Alexis Roquejoffre se lance dans la production d’une série de 4 émissions intitulées « Vu d’Auvergne » à travers lesquelles les internautes auront accès à des sites exceptionnels filmés en partie avec des drones. Ces web-reportages, spécialement conçus pour une diffusion via Internet, devraient avoir une suite puisqu’une nouvelle série d’émissions est d’ores et déjà prévue pour le printemps prochain. Marc-Alexis Roquejoffre en assure la production et la présentation.


« Notre volonté est de provoquer, d’initier, de générer une production vidéo essentiellement à destination du web avec pour particularité de montrer des sites d’Auvergne que l’on connait mais les montrer vus du ciel, vus d’en haut avec des caméras embarquées à bord de drones. » affirme le journaliste, Marc-Alexis Roquejoffre, en revenant sur un projet initié depuis maintenant plusieurs mois et qui est sur le point de trouver son aboutissement. Bien connu des téléspectateurs clermontois pour son émission « Guide Privé » diffusée par IC1 sur le canal 30 de la TNT, Marc-Alexis Roquejoffre est également directeur de la station de radio RCF sur le Puy-de-Dôme.

Le projet qui réunit plusieurs investisseurs comme le Crédit Mutuel, EDF ou encore Auvergne Nouveau Monde pour n’en citer que quelques uns, a été également placé sur la plate-forme de financement ulule.com pour lui permettre de boucler son budget d’environ 4 000 euros par émission. Et les résultats ont été au-delà des espérances comme le souligne Marc-Alexis Roquejoffre : « Le fait d’être présent sur un site comme ulule.com a généré une notoriété, une publicité pour le projet à laquelle je ne m’attendais pas du tout. J’en veux pour preuve les retours que j’ai eu sur la page Facebook de Vu d’Auvergne et même des gens de Clermont-Ferrand qui, dans la rue, sont venus vers moi en me disant qu’ils avaient entendu parler du projet. Le web génère une publicité réelle. C’est quelque chose que je peux mesurer actuellement. »

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Pour la première série d’émissions, quatre sites ont été retenus : « Il fallait des sites très différents et des  approches intellectuelles et éditoriales très différentes. Le premier site est le barrage de l’Aigle dans le Cantal qui a une histoire liée à la seconde guerre mondiale et aux actes d’héroïsme des résistants du Cantal. Nous voulions aussi un volet plus patrimonial et pour cela nous avons eu la chance d’être reçus par le Prince Charles-Henri de Lobkowicz qui nous a ouvert les portes de son château du Vieux-Bostz. Nous avons aussi retenu comme site la cathédrale de Clermont-Ferrand. Et là c’était un lien un peu plus personnel aux choses. La première chose que j’ai vu en arrivant ici, ce sont les flèches de la cathédrale, comme beaucoup de gens, et j’avoue que ce monument noir en pierre de Volvic m’a toujours impressionné. Le curé nous fera visiter ce lieu exceptionnel. Le quatrième lieu était un peu plus un défi puisqu’il fallait quelque chose en lien avec le domaine de l’entreprise et j’ai demandé à Jean-Dominique Sénard, le président de Michelin, s’il accepterait de nous ouvrir les portes du site des pistes de Ladoux. Il a accepté. Il sera même notre guide pour cette émission. »

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Tous les tournages ont été bouclés et les émissions sont en cours de montage. Tout a été construit en fonction des lieux filmés. « C’est bien le lieu qui est la vedette », insiste encore Marc-Alexis Roquejoffre. Pour cela, l’utilisation de drones a été un élément fondamental. Travaillant pour le web, les sujets ont été conçus pour n’être ni trop longs, ni trop courts. Chaque tournage aura duré une journée et mobilisé une dizaine de personnes, techniciens et stagiaires de l’école de journalisme dans laquelle Marc-Alexis Roquejoffre enseigne. Les images aériennes ont été assurées par Riot House Productions. La série Vu d’Auvergne a été filmée et réalisée par Georges Abikhattar, diplômé de l’Ecole Supérieure Libres d’Etudes Cinématographiques à Paris. Une nouvelle série d’émissions est déjà prévue pour le printemps prochain.



Un article de Thomas Fauveau

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