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Audiens Maison Finet révolutionne le monde de l’audition

Audiens Maison Finet révolutionne le monde de l’audition

Le tandem Nicolas Denèque et Lionel Dujol détonne dans l’univers de l’audition. Une fois la porte de leur centre franchie, souvent à reculons, le client est accueilli comme un membre de la « famille ». Sourire, écoute, réconfort lui sont offerts autant que la meilleure solution auditive, celle dont il a réellement besoin.


Après avoir déjà entrepris séparément dans ce secteur d’activité, Nicolas Denèque et Lionel Dujol s’associent en 2013 pour lancer leur réseau de centres auditifs. Le premier a plutôt le profil développeur commercial et le second est audioprothésiste diplômé d’État. Le binôme a tout de suite fonctionné. En avril 2014, les enseignes sont posées à Clermont-Fd, Cébazat, Aubière et Pont-du-Château. « Nous sommes deux personnalités différentes, confie Nicolas Denèque, mais on se complète tellement dans notre activité que c’est explosif. Une osmose s’est créée et les clients le sentent. »

 Si j’avais su, je serais venu avant

À Clermont, 26 Bd Charles de Gaulle, l’espace de 120 m2, révèle l’état d’esprit insufflé par ses créateurs, clair et chaleureux. Comme des œuvres d’art sont régulièrement exposées, certains passants pensent être devant une galerie. À l’intérieur, Aurélie et Cathy, les assistantes, reçoivent avec le sourire. « L’accueil c’est hyper important, rappelle Nicolas Denèque. Les personnes qui arrivent chez nous le font à reculons, souvent poussées par la famille. C’est après qu’ils nous disent “si j’avais su, je serais venu avant”. Dans un premier temps, on va dédramatiser, casser les a priori et les tabous autour de l’aide auditive qui souffre d’un problème d’image. En gros, on se dit qu’une prothèse auditive, c’est moche, c’est beige et ça siffle. Nous, on enlève le côté handicap, on parle de technologie et de bienfaits. Ce ne sont pas des prothèses, mais des aides auditives ».
Ce n’est pas qu’une tournure sémantique, mais un pan déterminant du travail des professionnels. Car, ils l’ont constaté, une gêne auditive renvoie à une image détériorée de soi, en famille et a fortiori en milieu professionnel. « Une personne qui communique mal, un chef d’entreprise qui va prendre un mot pour un autre, aura tendance au repli dans une bulle voire au déni acoustique. Nous allons prendre le temps de trouver l’adéquation entre ce que veut la personne, sa personnalité, ses goûts musicaux, son environnement sonore et social et l’aide auditive dont elle aura besoin .»

Lien entre perte auditive et dépression

Les études (*) prouvent qu’une perte auditive qu’on laisse perdurer aura une incidence sur des problèmes de dépression, de démence, de déstructuration cérébrale et donc sur tous les aspects cognitifs de la personne.
Si la réussite de l’aide auditive repose sur plusieurs facteurs, elle est avant tout liée à la motivation du patient et à l’implication de son entourage qui est d’ailleurs convié au premier entretien avec l’équipe. On est loin de la solennité de la blouse blanche, de l’analyse du profil en 30 minutes chrono par ordinateur. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas l’appareil auditif qui corrige, c’est le savoir-faire du professionnel qui tient au succès de l’aide.
« On peut avoir deux pertes d’auditions identiques, mais les corrections seront différentes car je m’adapte à l’individu et à son besoin, résume Lionel Dujol, audioprothésiste DE. On sait qu’en moyenne, il se passe 7 ans entre la découverte de la perte auditive et le début du traitement. On prévient les personnes que cela ne va pas être facile. Il ne s’agit pas d’une correction mécanique, mais cérébrale c’est-à-dire que l’on va doucement rééduquer le cerveau qui va mettre entre 4 et 6 semaines pour s’adapter à l’appareil. Nous expliquons le protocole, responsabilisons la personne sur la durée quotidienne d’utilisation, l’entretien, le respect des rendez-vous tous les 4 mois, pour que l’aide auditive devienne son outil. »

Les clients qui viennent chez Audiens Maison Finet sont déjà munis de la prescription de leur ORL ou arrivent spontanément pour un bilan des capacités auditives gratuit et sans engagement. « Il n’a pas de valeur médicale, conclut Nicolas Denèque, mais il permet souvent une prise de conscience de sa réalité auditive. Nos aides auditives sont garanties 4 ans, lors des rendez-vous de suivi tous les 4 mois, le client ne paie rien, car la prestation est déjà incluse dans le prix de départ. Nous remboursons dans les 2 mois si le client n’est pas satisfait. Et franchement depuis l’ouverture, cela n’est arrivé qu’une seule fois. »

* Les troubles de l’audition et l’Alzheimer », étude AcouDem réalisée par GRAP (Groupe de Recherche Alzheimer et Presbyacousie)



Publi-rédactionnel

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