Boustercom à Clermont-Fd : « Aider les entreprises et les associations à développer leur stratégie à travers l’image »

Ce qui a motivé Césaire Boukoulou à créer sa propre entreprise, c’est avant tout son caractère. « La communication chez moi, c’est une fibre que je possède depuis l’enfance. J’aime diriger et j’avais envie de travailler pour moi-même. Cette entreprise, j’ai toujours voulu la créer, c’était un rêve à réaliser », confie-t-il. « J’ai toujours aimé le contact et le fait de pouvoir apporter aux autres, de les accompagner dans leur projet. Ce qui me satisfait, c’est l’idée d’une action et surtout, d’un résultat visible ». C’est donc tout naturellement qu’il choisit d’ouvrir Boustercom, son agence de communication et de création évènementielle.

Un créateur d’entreprise aux multiples casquettes

Titulaire d’un diplôme en droit des affaires, d’une thèse en sciences politiques et d’une licence professionnelle en journalisme, il a dispensé des cours à l’université d’Auvergne et à l’école de commerce de Clermont durant les cinq dernières années. Et si l’idée murissait depuis plusieurs mois, se lancer n’a pas pour autant été facile. « Je travaille sur ce projet depuis un an, mais j’avais beaucoup de doutes et un peu peur de me lancer vu la conjoncture actuelle. Je me suis demandé si j’allais pouvoir en vivre. J’ai été suivi par différentes structures comme la Chambre de commerce et Pôle Emploi ».

Boustercom a ainsi vu le jour le 1er septembre 2014. « Mon agence repose sur deux volets : le conseil et la création d’évènements. Il s’agit d’aider les entreprises et les associations à développer leur stratégie à travers l’image. Cela passe par la publicité, l’identité visuelle et l’aspect audiovisuel, dans le but d’accroître leur performance ». Actuellement, pour répondre au mieux aux demandes, il doit parfois avoir recours à la sous-traitance et aux partenariats pour certaines prestations.

J’ai le sentiment d’avancer et l’envie d’évoluer

S’il existe de nombreuses agences de communication en Auvergne, la concurrence n’effraie pas Césaire Boukoulou pour autant. « Moi je travaille surtout avec des petites entreprises et des associations, souvent négligées. Je travaille sur un plan local, mais j’ai pour ambition de me développer au niveau national, et pourquoi pas international », prévoit-il. Par la suite, il envisage également d’embaucher, pour être autonome et ne plus avoir recours à la sous-traitance. « Il y aura beaucoup de travail au niveau de l’audiovisuel, j’envisage donc de faire appel à un réalisateur. »

Aujourd’hui, Césaire tire un bilan positif après plusieurs semaines d’activités. «  J’ai des pourparlers avec des collectivités et notamment avec la commune du Chambon afin de valoriser cette zone. Je suis également sollicité par des établissements hôteliers qui souhaitent parfaire leur image. » Pour lui, il s’agit d’une belle aventure. « Au quotidien, on a toujours de nouvelles idées. Je me sens tiré vers le haut. C’est quelque chose à vivre, j’ai le sentiment d’avancer et l’envie d’évoluer. »