Industrie

Balyo ou la révolution des chariots de manutention

Balyo ou la révolution des chariots de manutention

Basée en Seine et Marne, la start-up Balyo s’est spécialisée dans la robotisation de chariots élévateurs. Autonomes et « intelligents », ces chariots sont issus d’investissements considérables en R&D, et représentent une avancée notable dans le secteur de la logistique. Portrait de Fabien Bardinet, directeur général de l’entreprise.


Titulaire d’un master en management, Fabien Bardinet commence sa carrière au Groupe Crédit Agricole, dans le développement à l’international pendant 8 ans. Passionné de nouvelles technologies, il découvre la robotique il y a quelques années grâce à Bruno Maisonnier avec qui il fondera Aldebaran Robotics, une entreprise de conception de robots humanoïdes, qu’ils dirigent pendant 6 ans et finissent par revendre à un groupe japonais.
Fabien Bardinet témoigne : « J’ai toujours mené ma carrière ainsi, pour moi il s’agit avant tout d’aventures humaines. J’ai suivi des gens ou des équipes qui m’ont donné envie de participer à des projets. Il y a deux ans, lorsque l’on m’a proposé de prendre la direction de Balyo, je n’ai pas hésité. Contrairement à ma première expérience dans la robotique où les produits avaient peu d’applications à court terme, Balyo était l’occasion de développer des robots utiles et déployables maintenant, répondant à un réel besoin pour nos clients».

Bouleverser le secteur de la logistique

La force de Balyo ? La capacité à concevoir des chariots automatisés sur la base de chariots standards, qui n’ont besoin ni de lignes au sol, ni de réflecteurs pour s’orienter. Grâce à un système de localisation par laser sans réflecteurs, le Lidar, le robot dresse une cartographie de son environnement, et intègre plus rapidement de nouvelles trajectoires. « Nous prenons des chariots élévateurs classiques pour les transformer en chariots de manutention robotisés. Pour cela, nous avons développé une intelligence adaptée à la manutention. Le robot, capable de percevoir et comprendre son environnement, navigue de façon autonome. C’est une technologie assez inédite dans le monde de la logistique. »
Consciente du potentiel dans le secteur de la logistique, la société Balyo s’attaque à un marché très peu automatisé, « une niche de 50 milliards d’euros ». Fabien Bardinet explique: « Nous touchons à des métiers qui sont en train de s’automatiser, pour des entreprises qui vont pouvoir réaliser des gains de compétitivité considérables. Les tâches simples pourront être confiées à des machines autonomes, tandis que les opérateurs pourront se concentrer sur des travaux à plus forte valeur ajoutée. L’enjeu majeur consiste à convaincre les logisticiens que c’est le moment opportun pour automatiser certains processus ».

SolidWorks : de l’expertise mathématique à la conception mécanique

« Chez Balyo, le numérique fait parti de notre ADN, notre métier étant de développer des solutions robotisées. La majeure partie de notre équipe travaille en R&D, dans la conception de logiciels. Nous avons besoin de partenaires de confiance pour nos outils de conception. », témoigne Fabien Bardinet. En contact avec la société Axemble par le biais du groupe Dassault Système, l’équipe de Balyo utilise le logiciel SolidWorks pour transformer les chariots élévateurs standards en robots : « Sans cela, nous ne pourrions pas être compétitifs. Grâce à Solidworks, nous pouvons travailler en amont sur le modèle numérique d’une machine que nous nous apprêtons à recevoir et modifier. Avec cela, nous avons une intégration mécanique optimale, et nous économisons du temps de développement. »
Témoin des problématiques que peuvent rencontrer les start-up, le directeur général de Balyo réaffirme la nécessité d’établir un lien de confiance avec ses fournisseurs de logiciels : « Dans une petite structure comme la notre, où l’investissement dans les logiciels représente une somme considérable, on ne peut se permettre d’être mal conseillé. Notre ancien fournisseur nous poussait à la consommation, ce qui à terme peut représenter des surcoûts préjudiciables. Avec Axemble, nous bénéficions d’un véritable accompagnement pour nos outils de conception.»



Publi-rédactionnel

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