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Clément Chometon et Thomas Faure : «Reprendre une entreprise est un véritable défi !»

Clément Chometon et Thomas Faure : «Reprendre une entreprise est un véritable défi !»
De gauche à droite, Thomas Faure et Clément Chometon, pédicures-podologues associés.

A tout juste 25 ans, Clément Chometon et Thomas Faure reprennent le flambeau d’un cabinet (1) de pédicurie-podologie à Clermont-Ferrand. Une opportunité mais aussi un sacré défi que nous racontent ces deux copains de promo.


Alors qu’ils étaient encore élèves à l’école de podologie parisienne, Clément Chometon et Thomas Faure étaient loin de penser qu’ils deviendraient un jour associés. Une opportunité, une amitié. Un point c’est tout. « Quand j’étais petit, ma mère m’avait amené faire des semelles dans ce cabinet qui était, déjà à l’époque, une référence. Après mes études, j’ai eu l’opportunité de travailler pour ce cabinet et me suis naturellement porté acquéreur quand j’ai su qu’il allait être cédé. Pour reprendre ce cabinet très important, une seule personne ne suffisait pas donc j’en ai fait part à Clément Chometon qui est venu de Lyon pour me rejoindre. », confie Thomas Faure.

 

Effective depuis le 1er janvier 2014, la reprise du cabinet n’a pas été de tout repos. « Les démarches ont été très compliquées car il a fallu monter la société en SELARL (2), définir les statuts de chaque associé. Le tout validé par l’Ordre des pédicures-podologues. Comme nous sommes jeunes et inexpérimentés, nous avons rencontré beaucoup de difficultés avec les banques. Nous avons donc fait appel à Jérôme Pouce de CrédiPro qui nous a conseillé et qui, grâce à son réseau de professionnels, nous a obtenu un financement dans les 48/72 heures. Nous lui avons apporté les pièces, notamment notre prévisionnel et le protocole de cession, puis il s’est chargé de monter le dossier et défendre notre projet auprès des banques pour obtenir un crédit. », ajoute Clément Chometon.

 

En tant que podologues, Clément Chometon et Thomas Faure traitent les problèmes liés aux membres inférieurs que ce soit le genou, la jambe, le bassin, la colonne vertébrale ou le pied lui-même. « Nous ne traitons pas que le pied ; nous traitons aussi par le pied afin que la marche ne soit pas douloureuse. », précise Thomas Faure. « Nous réalisons également des semelles orthopédiques ainsi que des programmes spécifiques pour la reprise d’une activité sportive. Pour le côté pédicurie, nous soignons et traitons les affections épidermiques telles que les ongles incarnés, les durillons, les cors, les hyperkératoses, etc. Nous nous déplaçons également en maison de retraite ou à domicile pour soulager les patients. ».

 

Les projets ? Clément Chometon et Thomas Faure en ont plein la tête ! Tous deux souhaitent intégrer l’Association des Coureurs de Fond Auvergnats (ACFA) et réaliser des formations complémentaires pour développer leurs compétences professionnelles. Membres de l’Ordre des pédicures-podologues, ils font également partie de l’Association Nationale des Podologues du Sport (ANPS). « Nous envisageons aussi de nous rapprocher des clubs sportifs pour effectuer des bilans orthopédiques préventifs aux enfants licenciés. Nous nous sommes également rapprochés de l’école préparatoire aux concours d’admission aux écoles para-médicales voisine à notre cabinet pour proposer aux étudiants qui le souhaitent une intervention. L’objectif étant de mieux faire connaître notre profession et tout ce qu’elle peut apporter.»

(1) Etant donné la fonction de Clément Chometon et Thomas Faure, le Journal de l’éco ne peut mentionner le nom du cabinet dans cet article.

(2) Société d’exercice libéral à responsabilité limitée.



Publi-rédactionnel

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