Matière 1ère, Métallurgie, Mines, Papeterie

ECM Technologies à Grenoble fluidifie la communication et diminue les retours atelier de 80% !

ECM Technologies à Grenoble fluidifie la communication et diminue les retours atelier de 80% !

Depuis Grenoble, le savoir-faire de la société ECM Technologies, en matière de fours de traitement thermique, rayonne à l’international. Aujourd’hui, la digitalisation de l’entreprise accélère ses process et lui fait gagner en performance.


Passer à l’informatique 3.0

ECM Technologies est née de la volonté de son fondateur « de transformer un simple bureau d’étude en un bureau d’étude plus important avec une unité de production. » Aujourd’hui, à l’échelle du groupe, ce sont 250 personnes qui œuvrent pour la société dont 200 sur le site historique de Grenoble. « Notre société évolue dans le domaine métallurgique, et plus spécifiquement dans le traitement thermique avec la fabrication de fours industriels, précise Christophe Charlot, DSI. Entre 80 et 90% de notre chiffre se fait à l’export. Notre marché principal reste l’automobile, suivi par l’aéronautique. Depuis quelques années, nous avons développé de nouveaux produits. Toujours des fours thermiques mais sur d’autres filières comme le photovoltaïque et le nucléaire. Notre métier est très technologique. Vus de loin, nos fours peuvent paraître un peu rugueux, un peu bruts mais ils sont extrêmement pointus. Nous sommes assez peu nombreux à faire ça dans le monde ! »

Christophe Charlot est en charge de l’ensemble des outils et matériels nécessaires à la communication de l’entreprise, aussi bien interne qu’externe. « Mon poste inclut l’informatique, mais aussi toute la partie téléphonie et l’aspect réseaux sociaux avec la synchronisation des actions des différents services. Ici, personne n’avait de culture réseaux sociaux ou très peu. Depuis, nous avons créé une chaine YouTube et un compte Facebook. Nous structurons les articles qui paraissent sur nous, sur LinkedIn et Viadeo. Les commerciaux tweetent quand ils sont sur le site de nos clients. Nous sommes vraiment passés à l’informatique 3.0. »

Fluidifier un maximum l’information

Cette volonté de digitaliser l’entreprise se retrouve également dans les process. « Lors de sa reprise par Laurent Pelissier, ECM Technologies est repartie de zéro. Tous les process ont été revus. Des investissements dans du matériel neuf ont été faits, pour travailler de manière plus sereine, plus cohérente et avec une meilleure sécurité. Côté logiciel informatique, nous avions trois sous-besoins : décider, organiser et produire. Il fallait fluidifier la communication. Aujourd’hui, nous avons réussi à avoir les moyens de nos ambitions ! »

Le terme « transition numérique » prend ainsi tout son sens chez ECM Technologies. « Notre entreprise, qui est en pleine croissance, a un fort besoin de cohésion et de réalisation perpétuelle. Nous vivons une vraie transformation à la fois sociale, numérique et de production. Il faut mettre le pied à l’étrier du numérique pour avancer. Il faut fluidifier un maximum l’information et favoriser la collaboration. Tout le monde doit s’y mettre ! »

Ecouter les besoins des collaborateurs

Le choix a été fait de rationnaliser toutes les données de l’entreprise. « La première chose à faire a été de se doter d’un ERP pour gérer les ressources de l’entreprise.  Le temps a été pris pour former tout le personnel de l’entreprise à ce nouvel outil, pour pouvoir arrêter de faire du fichier Excel et avoir des vrais outils de gestion de production, de gestion de commande, de gestion des achats. » Avec la difficulté de faire accepter le changement. « Nous avons du aborder cette transformation avec beaucoup de calme, de pédagogie. Ecouter avant tout les besoins des collaborateurs, expliquer les enjeux de l’entreprise et leur faire comprendre qu’au final, leurs besoins et les enjeux de l’entreprise, ce sont la même chose. »

La seconde étape a été de s’équiper d’un produit EPDM. « Aujourd’hui, l’ensemble des données techniques sont gérées par le logiciel. Cela nous permet de savoir où se trouvent les choses, comment les trouver. Tout cela s’interface bien sur avec notre ERP. »

80% de retour atelier en moins

Le succès est là : « Les acteurs de la construction chez nous se sont sentis écouté. Ils ont compris que nous faisions tout pour trouver des outils adéquats pour mieux fonctionner. Au final, ils ont une vraie adhésion à ce système. Beaucoup disent qu’ils ne pourraient plus s’en passer. »

Les indicateurs sont formels, la productivité s’est améliorée. « Un signe important : aujourd’hui, l’intégration de nouveau personnel se fait en une demie journée, délai nécessaire pour être opérationnel. Avant, cela prenait une semaine de formation. » Un gain important se ressent aussi au niveau de la qualité. « Nous avons beaucoup moins de retour atelier, environ 80% de moins. Aujourd’hui, nous avons plutôt des retards au niveau du bureau d’étude alors qu’avant nous avions des pièces qui étaient construites et qui nous coûtaient de l’argent. Nous n’avons pas chiffré exactement mais nous estimons que l’investissement financier fait pour EPDM est largement remboursé ! »



Publi-rédactionnel

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