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ECTI : Les compétences des séniors au service du développement économique et social !

ECTI : Les compétences des séniors au service du développement économique et social !
Bernard Vayssade, délégué départemental ECTI 63

A l’origine, le sigle ECTI signifiait « Echanges et Consultations Techniques Internationales », traduisant une assistance aux pays en développement. Progressivement, les actions de conseil et d’assistance se sont tournées vers le territoire national et représentent 70 % de l’activité. Désormais, le sigle se décline comme suit : E pour Entreprises, CT pour Collectivités Territoriales et I pour Insertion Professionnelle.


Bernard Vayssade, 63 ans, est le délégué départemental de l’association ECTI pour le Puy-de-Dôme. Diplômé d’une maîtrise de physique et ingénieur des télécommunications, il a fait toute sa carrière chez France Telecom. « Quand j’ai cessé de travailler, j’avais en tête de garder un contact avec la vie active et j’avais entendu parler de cette association. Les personnes qui s’en occupaient sur l’Auvergne et le Puy-de-Dôme me paraissaient sympathiques et intéressantes et j’ai donc adhéré. Je suis depuis 4 ans à la tête de l’association dans le département. »

Au niveau national, l’association ECTI regroupe 2 500 retraités bénévoles dont une vingtaine sur le Puy-de-Dôme. Elle est déclarée d’utilité publique et fonctionne sans subvention. Pour s’autofinancer, ECTI demande une petite participation financière aux entreprises qui bénéficient de ses conseils, et ce en fonction de leurs possibilités.

ECTI cherche à se placer en complément des professionnels du conseil. « Nous souhaitons aider ceux qui ne peuvent pas faire appel aux professionnels ou qui ne peuvent pas aller au bout de leurs besoins avec eux. Nos avantages en tant que retraités : notre expérience et nos actions – comparables à un parrainage – qui s’inscrivent dans la durée. » Aujourd’hui, ECTI possède deux axes d’activités dominants vers les entreprises : l’accompagnement des entreprises sur la durée en lien avec les institutionnels tels que la CCI, et l’aide à la prospection à l’export, essentiellement pour des petites entreprises dans le secteur de l’art, et ce en partenariat avec la COFACE.

ECTI travaille essentiellement avec des PME-PMI mais souhaiterait développer ses activités de conseil à destination des collectivités territoriales. Un autre axe de développement pour l’association est l’insertion professionnelle. « Nous avons un projet avec l’école de la 2e chance à Clermont-Ferrand dans laquelle nous pourrions apporter notre expérience pour aider les jeunes à comprendre comment fonctionnent les entreprises. Nous proposons aussi à l’Education nationale d’aider les jeunes qui sont dans le système scolaire à bien appréhender la manière dont fonctionnent les entreprises. »

ECTI a actuellement deux objectifs : se faire connaître auprès des PME-PMI mais aussi auprès des nouveaux retraités qui pourraient rejoindre les rangs des bénévoles. « Côté entreprises, nous avons un très bon contact avec la CGPME qui nous permet de nous faire connaître auprès des entrepreneurs. Pour le recrutement des adhérents, ce qui fonctionne bien ce sont les articles dans la presse qui relaient nos actions. »

L’association possède déjà des partenariats au niveau national avec  l’Institut Supérieur des Métiers et le Centre d’Information et de Prévention. Ces partenariats sont déclinés au niveau régional et départemental. En 2014, l’association ECTI fête ses 40 ans d’existence et compte bien, pour l’occasion, organiser des événements pour mieux se faire connaître.



Publi-rédactionnel

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