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Etudier la médecine à l’étranger : Bonne idée ?

Etudier la médecine à l’étranger : Bonne idée ?

Quelle que soit la spécialité, les diplômes de médecine constituent l’aboutissement d’un long cursus. Cela commence inévitablement par le PACES,…


Quelle que soit la spécialité, les diplômes de médecine constituent l’aboutissement d’un long cursus. Cela commence inévitablement par le PACES, année préliminaire d’étude commune à toutes les branches du domaine. Il s’en suit des concours très sélectifs qui ont permis d’installer au fil des années un numérus clausus fatal à de nombreux étudiants. C’est principalement pour y échapper, que certains préfèrent s’orienter vers des études à l’étranger.

Expatriation des étudiants inscrits en médecine : une bonne idée ?

Longtemps décrié en France, le Numerus Clausus est considéré par beaucoup comme un système rigoriste qui est à la base du nombre insuffisant de médecins dans le pays. Malgré de légères améliorations, il continue de pousser de nombreux étudiants vers la sortie, car les places restent désespérément insuffisantes. Mais, à y voir de près, cette expatriation des apprenants n’est pas si dommageable.

D’abord, poursuivre un cursus de médecine à l’étranger constitue une occasion unique pour peaufiner son anglais, la plupart des enseignements étant dispensés dans la langue internationale et une écrasante majorité de revues scientifiques étant publiée dans cette langue. Ensuite, outre l’opportunité de bénéficier d’une formation d’envergure européenne ou internationale, l’instauration d’un système de reconnaissance réciproque de certains diplômes à l’échelle européenne depuis 2005 est une aubaine pour les étudiants. Désormais, tous les praticiens titulaires de diplômes obtenus au cœur de l’Union européenne peuvent y exercer librement à condition de présenter une « attestation de conformité ».

Enfin, la plupart des universités usent de méthodes d’enseignement qui sont équivalentes, voire meilleures à celles employées en France. Les conditions d’accès sont relativement plus accessibles et offrent une dimension internationale aux diplômés. Les statistiques prouvent que, forts d’une bonne formation préalable, les étudiants français s’illustrent à l’étranger avec de meilleurs taux d’admission sans compter que les coûts d’étude sont raisonnables. Après six années d’étude en médecine générale à l’étranger, les étudiants qui reviennent exercer en France peuvent passer les Épreuves Classantes Nationales (ECN) pour y entamer un troisième cycle d’études médicales.

Des destinations qui illustrent ce choix

Plusieurs destinations s’offrent aux jeunes Français. Les plus en vues sont celles de l’Union européenne. La Hongrie, la Roumanie, la Croatie, le Portugal ou encore l’Espagne accueillent régulièrement de nombreux étudiants français dans les branches de la santé. De ce fait, des plates-formes d’accompagnement se sont créés afin d’aider les étudiants qui souhaitent poursuivre leurs études de médecine en Europe, c’est le cas par exemple d’Europe Santé Formations.  Les conditions d’admission dans les universités étrangères et les frais de subsistance y sont beaucoup plus abordables. Parallèlement, la structure des études en médecine dans certains pays comme la Belgique ou les Pays-Bas est plus contraignante avec notamment l’instauration de concours d’entrée et/ou des quotas pour limiter l’accès aux étrangers.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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