Commerce

Euro Kart à Premilhat : tout l’équipement pour rouler en sécurité sur les pistes de karting

Euro Kart à Premilhat : tout l’équipement pour rouler en sécurité sur les pistes de karting
Euro Kart Racing Team

Rares sont les femmes dans le domaine du karting et pourtant c’est bien une gérante qui préside à la destinée de cette nouvelle entreprise installée dans l’Allier depuis l’automne 2013 : Euro Kart, un commerce spécialisé dans la vente de matériel et d’articles de sport pour le karting..


Un positionnement stratégique

Chrystelle Paillard n’aime pas que l’on parle d’elle. Euro Kart c’est une création qu’elle ne revendique pas car Michel, son mari, n’est jamais très loin. Ces deux amoureux du karting, habitués des pistes depuis plus de 20 ans, ont eu ensemble l’envie de faire de leur passion un métier.

Leur entreprise composée d’un magasin de vente, d’une boutique en ligne multi-marques karting proposant plus de 7 500 références et d’un atelier de réparation, est installée à Prémilhat, dans l’Allier.

Ce positionnement au centre de la France, proche du pôle logistique de Moulins sud, est stratégique : Euro Kart qui vend essentiellement sur Internet, peut livrer la France entière en un temps record.

Cette entreprise commerciale vient de s’enrichir d’une nouvelle identité, une racing team, autrement dit une écurie de compétition, et Prémilhat n’est qu’à une vingtaine de kilomètres des circuits de Varennes-sur-Allier et de Marcillat en Combraille.

Un service compétition en plein essor

Euro Kart Racing Team, dédiée à la compétition de Karting, porte les couleurs de l’entreprise sur tous les circuits où son équipe est engagée : « Nous sommes reconnus sur la scène nationale et nous espérons être reconnus sur la scène européenne. Notre service course est directement relié à l’usine ART GRAND PRIX, qui est le fabricant de châssis avec lequel nous sommes présents en compétition. Ils nous ont fait confiance ; nous sommes par ailleurs revendeur exclusif de la marque. »

Une team dont la page facebook hyper dynamique annonce les compétitions, les résultats, dresse le portrait des pilotes et accompagne l’équipe sur les circuits. « Cela contribue à donner envie » car la publicité via les médias spécialisés coûte trop cher pour cette petite entreprise encore jeune.

Cette visibilité contribue à l’essor de ce sport mécanique peu connu. Or, les très belles pistes homologuées ne manquent pas dans l’Allier pour en permettre la pratique. Euro Kart équipe les amateurs comme les champions de A à Z : kart bien sûr, casque, vêtements, chaussures, combinaison. Michel Paillard, dans son atelier, s’occupe des réglages et des réparations.

 Une formation à la conduite et à la sécurité

Euro Kart n’est pas seulement spécialisée dans l’équipement pour la pratique du karting. Elle conseille et accompagne les parents dont les enfants veulent tester leur habilité à la conduite. « Cela apporte beaucoup de satisfaction aux parents en matière de sécurité routière car les enfants apprennent à maitriser un engin à 4 roues. Dans la pratique, on a remarqué que lorsque l’enfant commence la conduite de voitures, il a déjà acquis les réflexes et il n’a pas d’accident. Sur la route, il a une bonne connaissance du pilotage ; c’est important quand il neige ou quand il y a du verglas. » 

Euro Kart envisage même d’instaurer un partenariat avec la prévention routière pour organiser des stages de karting pour l’éducation et la préparation du brevet de sécurité routière.

La pratique du karting est peu connue, « les parents mettent plutôt les enfants sur des motos-cross mais le kart commence à être reconnu : on commence à en voir à la télévision. »

Or, on peut pratiquer le karting dès l’âge de 7 ans pour un coût raisonnable hors acquisition du matériel de départ : « C’est le sport mécanique le moins onéreux : pour moins de 4 000 euros, on peut acheter le matériel. La licence coûte moins de 100 euros. Cette double licence UFOLEP et FFSA (Fédération Française du Sport Automobile) donne accès à toutes les pistes d’Auvergne. En comptant les frais d’entretien, une année de pratique en loisir revient à moins de 600 euros. »

Un développement incontournable

Vivre sa passion 24h/24, 7 jours/7 a aussi ses contraintes, même si, comme Chrystelle et Michel Paillard, on le vit en couple et que l’engouement pour ce sport commence à porter ses fruits. « Au bout de 8 ans, nous avons fait nos preuves. Nous espérons nous développer pour pouvoir embaucher. Nous avons besoin de main d’œuvre car nous ne suffisons pas malgré notre présence 24 heures sur 24 et le week-end en compétition. Mais nous sommes freinés par les moyens. Pour embaucher dans les meilleures conditions, il faudrait être aidés. » Pour une entreprise du secteur des loisirs plus dure est la crise : « les loisirs est le premier poste que les familles réduisent quand leur budget ne suit pas. En 2008 et 2009, cela a a été très dur mais nous avons de bons résultats et nous sommes heureux d’être là. »



Un article de Chantal Moulin

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