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Jean-Michel REBERRY rencontre les Présidents de l’INTERCLUBS

Jean-Michel REBERRY rencontre les Présidents de l’INTERCLUBS
Gilles Flichy et Jean-Michel Reberry

Jean-Michel REBERRY, le nouveau président du CESER Auvergne, est intervenu le jeudi 25 février 2014 à 7h30 au Novotel du Brézet devant les 20 présidents des clubs et associations économiques de l’INTERCLUBS du Grand Clermont sur le thème « L’Assemblée des sociaux professionnels, Assemblée du 1er mot ».


Jean-Michel REBERRY rappelle que le CESER est né en 1972  et a acquis en 1974 un authentique pouvoir consultatif confirmé en 1982 par la loi de décentralisation. Véritable chambre de consultation au service des décisions prises par le Conseil Régional, le CESER constitue une réponse moderne et pertinente aux préoccupations des acteurs sociaux économiques de la région. Il est confronté à une situation à la fois exaltante mais difficile du fait du contexte économique et de la révision de tous les schémas régionaux qui va devoir s’effectuer à un rythme effréné.

Jean-Michel REBERRY souhaite, tout au long de sa mandature, mettre l’accent sur la dimension prospective et concrète des travaux du CESER, par exemple sur tout ce qui concerne les conditions de déploiement des infrastructures numériques sur le terrain.

Il insiste sur la frugalité des couts de fonctionnement du CESER Auvergne qui ne représente que 0,2 % des couts de fonctionnement du Conseil Régional soit moins d’un euro par habitant.

Le CESER reste une assemblée peu exposée qui ne fait ni « le buzz » ni « la Une » de la presse du fait qu’elle n’est pas décisionnaire. Jean-Michel REBERRY insiste sur la dimension « paritaire » du CESER et précise que le taux de renouvellement de ses membres a été de 35 % lors des dernières élections et que le taux de féminisation est passé de 15 à 30 %.

Il reconnait qu’il n’existe pas de mesure du taux de concrétisation des propositions émises par CESER en raison de la trop petite structure de permanents dont il dispose. Par contre, il arrive que des idées finissent par se concrétiser ; ce qui a été le cas pour le fonds social des apprentis en difficulté.

Concernant le projet de fusion des régions Rhône Alpes et Auvergne, il dit clairement son opposition à ce projet qui s’avérerait fracassant pour l’Auvergne. Il préfère donner aux régions la possibilité d’être dynamiques en privilégiant la coopération et la création de synergies entre les régions. Concernant les Conseils de développement tels que le « Grand Clermont », il reconnait qu’il n’existe pas de relation à ce jour mais que le CESER a un rôle à jouer dans ce sens. Homme de dialogue, il affirme que la pire des choses pour le CESER serait de ne pas être écouté et qu’on ne retienne pas ses idées. Pour éviter cette issue, il préfère privilégier la méthode de la « synthèse concertée » à celle du consensus.

Il conclut en citant le Général de Gaulle : «Je veux bien que les membres du CESER ne soient pas des élus ni des politiques mais ce sont des hommes d’une qualité exceptionnelle. Ils ont un rôle constitutionnel ». Sensible aux messages des présidents de l’Interclubs du Grand Clermont qui lui propose de l’aider à se faire entendre de la région, il s’engage à revenir les voir chaque année.



Communiqué de presse

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