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La start-up toulousaine EasyMile crée EZ10, la navette sans chauffeur

La start-up toulousaine EasyMile crée EZ10, la navette sans chauffeur

Le distributeur japonais DeNA et EasyMile, entreprise toulousaine spécialisée dans le transport sans conducteur, annoncent leur partenariat pour le lancement d’un nouveau modèle en août 2016 : le EZ10, première navette électrique française au Japon. Qui sait, les voitures autonomes pourraient bientôt envahir la France…


Jusqu’à 12 passagers

Les voitures sans chauffeur ont le vent en poupe. Certains constructeurs automobiles comme Ford ou BMW ont récemment fixé l’objectif d’une production en série d’ici 2021, aux États-Unis. Mais les Français apportent aussi leur pierre à l’édifice. C’est le cas de l’entreprise toulousaine EasyMile, spécialisée dans les transports autonomes. Si les bus sans chauffeur de la société française étaient prévus initialement à arpenter les allées du parc Vulcania, le modèle EZ10 s’est vite exporté. Grâce au partenariat avec le distributeur japonais DeNA, EasyMile sera mis en circulation dans un parc de Chiba au Japon, avant septembre 2016.

L’EZ10 lancé dans le port de Chiba à l’est de Tokyo, fera la navette dans le parc de Toyosuna. Le concept s’est déjà étendu à Singapour dans l’immense Garden by the Bay ou encore en Suisse à l’Université de Lausanne. Si le succès de ce mode de transport se développe encore, EasyMile ambitionne de fabriquer ses produits directement au Japon, d’ici cinq à dix ans.

Des navettes autonomes pour la RATP

Ce micro-bus est conçu pour les petits transports urbains, pour les coins comme les parcs, les zones piétonnes ou les grands espaces extérieurs. Sa vitesse ne dépasse pas les 20 km/h et peut accueillir jusqu’à 12 passagers. Sans volant ni pédales, la navette est néanmoins adaptée aux personnes à mobilité réduite grâce à une rampe d’accès. La navette ne peut pas encore rouler sur les grandes routes, mais des capteurs lui permettent de ralentir ou de s’arrêter devant les différents obstacles : piétons, autres véhicules, etc.

Le concept intéresse la RATP, qui a annoncé mi-juin l’acquisition de deux navettes autonomes, développées par les constructeurs français Navya et Easymile. Pour la PDG de la RATP Elisabeth Borne, il s’agira d’un mode de transport complémentaire à l’offre traditionnelle, dans les zones à faible densité de population.



Un article de Marie Besse

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