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L’aéroport de Lyon redonne une chance aux objets confisqués

L’aéroport de Lyon redonne une chance aux objets confisqués

Afin de rompre avec le gaspillage de tout ces objets abandonnés au portique de sécurité, deux salariées de Saint-Exupéry ont eu l’idée de leur donner une seconde vie.


Un nouveau service testé depuis le mois de juin

Qui n’a pas abandonné, la mort dans l’âme, un objet de valeur, sentimental ou pécuniaire, au portique de sécurité d’un aéroport ? Un couteau, un flacon de parfum, une trousse d’outils professionnels ou de matériel médical, imprudemment laissés dans les poches des vêtements et les bagages à main… Les Aéroports de Lyon proposent depuis fin juin un service de réexpédition, grâce au bon sens de deux salariées. Depuis la Direction du management des risques, près des postes d’inspection-filtrage, les deux femmes observent les 3000 objets confisqués chaque mois. Ceux-ci sont ensuite détruits.

« Cela ne se pratique à ma connaissance qu’à Lutton et London City, mais sous une autre forme, et les queues sont bloquées le temps que les usagers s’acquittent du prix », explique Frédéric de Fouchier, en charge des innovations à Saint-Exupéry.

Ce service payant propose de laisser l’objet du litige dans une enveloppe numérotée, en échange d’un coupon qui permet de régler les démarches et la facture plus tard, sur le webstore de l’aéroport, sous quinze jours. Le système testé moyennant 12 euros ne concerne pour l’instant que les couteaux ou objets de taille similaire pouvant rentrer dans l’emballage unique mis au point pour cette expérience. « Si elle est concluante, on pourra envisager d’autres contenants pour des choses plus volumineuses », poursuit-il. Et pourquoi pas proposer le mode d’emploi à d’autres aéroports, sachant qu’il estime à un tiers les affaires susceptibles d’être récupérées par leurs propriétaires étourdis.

Un incubateur dédié à l’innovation

La prestation est développée au sein du nouvel incubateur de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry dénommé Air Pulse. L’incubateur accueille ainsi trois entreprises innovantes (dont KidyGo, une offre d’accompagnement d’enfants en avion) et trois projets d’ « intrapreneuriat », notamment ce « Retrouve-moi plus tard ». Le business plan misait sur 2 ou 3 articles par jour pour démarrer. Il y en avait le double dès la première semaine. Une idée lyonnaise qui risque donc bien de s’étendre et de se pérenniser, pour le plus grand plaisir des voyageurs étourdis.

Pour en savoir plus : www.lesechos.fr

Crédits Photo : AFP



Communiqué de presse

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