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Le sculpteur Christophe Bressac fait son entrée chez Drouot !

Le sculpteur Christophe Bressac fait son entrée chez Drouot !

Sur les hauteurs du petit village d’Usson, vit Christophe Bressac, un sculpteur sur acier dont le travail est chargé d’émotions. Rencontre avec cet homme plein de charme et de sensibilité qui s’efforce d’allier ses activités de chef d’entreprise avec sa passion pour la sculpture.


Soudeur de formation et métallier, notre homme a acquis son savoir-faire dans le milieu industriel et plus particulièrement en pratiquant la ferronnerie et la chaudronnerie. « J’utilise ces compétences à des fins artistiques. La création reste un moyen d’expression qui me permet de dévoiler les non-dits. La sculpture a cette particularité de s’apparenter à chacun : chacun peut s’identifier à une œuvre et lui donner la signification qu’il désire. L’œuvre d’art est une urne où l’acquéreur dépose une partie de lui-même. » C’est avec un CAP obtenu à Montluçon, en 1994, que Christophe Bressac démarre sa carrière de soudeur. A 41 ans aujourd’hui, il combine deux activités en plus de sa passion pour la sculpture.

La première entreprise, baptisée Sica, pour Société Industrielle de Chaudronnerie Auvergnate, officie dans le secteur industriel et a été montée avec trois associés. Elle compte dix salariés et réalise un chiffre d’affaires de plus de 700 000 euros par an. Sa deuxième entreprise, Julagamar, il l’a montée seul et elle opère sur trois volets bien distincts : « La ferronnerie d’art,  l’artisanat d’art où je travaille plus sur du luminaire et du mobilier d’intérieur et d’extérieur. Enfin je fais de la sculpture pure, mais tout cela est regroupé dans la même entité. »

Les deux structures poursuivent leurs démarches pour se développer. Christophe Bressac ne cache pas qu’il aimerait bien pouvoir consacrer autant de temps à la sculpture qu’aux projets industriels : «La promotion artistique est un travail de très longue haleine qui demande beaucoup d’investissements en terme de temps et d’argent. »

L’activité artistique de Christophe Bressac s’exprime aujourd’hui à travers bon nombre d’expositions d’art contemporain et d’art plastique : « J’ai exposé à la Grande-Motte et à Béziers. Certaines de mes pièces ont côtoyé les galeries d’art à Paris, j’ai fait Cannes et les expositions à venir sont prévues en Avignon, à Clermont-Ferrand et à Monaco. Comme on le voit, le programme est chargé. » Nous pourrions nous poser la question de savoir ce qui a poussé Christophe Bressac à sortir du domaine industriel pour s’intéresser à l’art. La réponse est simple : il n’a, en fait, jamais cessé de créer : « Au début, je faisais de la décoration, des choses utilitaires et puis petit à petit j’ai commencé à travailler sur les émotions et enfin, très vite, je me suis inscrit dans la sculpture. Un galériste m’a suggéré un jour de m’investir dans la création artistique. Il avait raison. Je suis devenu un artiste le jour où je ne me suis plus concentré que sur la sculpture pure, sans autre utilité que celle d’exprimer et partager des émotions. »

Christophe Bressac a connu plusieurs périodes dans sa vie artistique. Des moments sombres et d’autres plus joyeux. Tout cela se ressent dans son œuvre, toujours avec la même intensité. Une particularité du sculpteur est aussi d’associer les matières. Il allie l’acier avec le verre, avec le bois également, mais aussi la pierre. « C’est un vrai challenge car ce sont des matières qui s’opposent radicalement et je trouve ça très intéressant d’un point de vue technique et esthétique. Le verre coloré, par exemple, apporte un petit peu de chaleur sur cette matière froide qu’est l’acier. » Certaines pièces peuvent faire 20 cm, comme d’autres 2 m de haut. Elles sont toutes signées, numérotées et limitées à sept exemplaires maximum.

Déjà bien établi en tant que chef d’entreprise, Christophe Bressac compte développer ses activités industrielles mais aussi ses activités artistiques. Le but étant maintenant d’arriver à communiquer sur ses œuvres et acquérir la notoriété nécessaire pour travailler à l’international. Preuve d’une certaine reconnaissance, et pas des moindres, ses sculptures viennent de faire leur entrée sur le site Drouot, à Paris. « Aujourd’hui, la ferronnerie permet à la création artistique de vivre et j’espère, qu’à un moment donné, il y aura un juste retour des choses et que la notoriété de la partie artistique permettra à la ferronnerie de se développer. » A ce jour, le catalogue de Christophe Bressac compte une cinquantaine d’œuvres.

Un publi-rédactionnel du Journal de l’éco
Thomas Fauveau



Publi-rédactionnel

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