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Matterpix : l’atelier d’impression 3D à Lezoux

Matterpix : l’atelier d’impression 3D à Lezoux

À Lezoux, l’impression 3D devient une réalité. L’entreprise Matterpix propose des services de numérisation d’impression par ajout de matière pour les professionnels et les particuliers.


L’impression 3D gagne des parts de marché

L’impression 3D est n’est plus seulement le domaine de quelques passionnés mais s’inscrit bien dans la réalité. Les progrès réalisés depuis quelques années permettent maintenant à des entreprises de proposer leurs services pour créer des prototypes ou des maquettes. C’est le cas de l’entreprise Matterpix, créée début 2016 par Christophe Chevalerias à Lezoux.

Une carrière chez PSA

Ingénieur informaticien formé aux Cézeaux, Christophe Chevalerias a fait carrière pendant 20 ans chez PSA avant de créer Matterpix. Passionné par le dessin et la modélisation, ce touche à tout de l’informatique profite en 2015 d’une occasion pour quitter PSA et se lancer dans l’impression 3D. « Je dessinais souvent les week-end et dehors de mes heures de travail  », retrace Christophe Chevalerias. « Quand l’impression 3D est arrivé, j’ai perçu cela comme une suite logique », poursuit celui qui s’est installé dans les locaux de l’entreprise de découpe et d’emboutissage de son père. Le fait de « créer l’objet que l’on dessine » séduit le jeune homme qui franchit le pas et se lance dans l’aventure.

Un marché pour les particuliers

Avec des prêts à taux zéro, notamment de la Région et de plateforme Initiative Thiers-Ambert, l’entreprise voit le jour début 2016. Avec des premières créations comme  des boitiers pour des systèmes Raspberry, des coques de smartphone ou des maquettes pour des projets d’architecture les premiers clients de Matterpix sont autant des particuliers que de professionnels. Si Christophe Chevalerias vise principalement les PME et TPE qui n’ont pas de bureaux d’études mais  qui doivent  de faire évoluer leurs produits, les  professionnels ne sont pas les seuls demandeurs de la technologie. Les clients particuliers qui souhaitent lutter contre l’obsolescence du matériel électronique font aussi partie de la clientèle de Christophe Chevalerias. « Il existe un réel marché pour réparer de la petite pièce pour les particuliers ». Ces pièces qui cassent et rendent le matériel inutilisable mais que l’on peut réparer facilement.

Moins onéreux et plus rapide que la conception à partir d’un moule, l’impression 3D se situe sur un segment en progression et gagne des parts de marché. La production reste toutefois limitée à de petites séries, en raison de la vitesse de production et les pièces, produites en polymères ne  peuvent pas être soumises à des contraintes mécaniques trop fortes. Une limite pourrait toutefois évoluer dans les années à venir avec des polymères qui inclurent d’autres matériaux, tels que du bois ou des métaux comme l’aluminium. Une technologie qui ouvre encore de nouvelles perspectives.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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