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Meggitt SA : comment passer de l’organisation en silo à une solution collaborative

Meggitt SA : comment passer de l’organisation en silo à une solution collaborative
Unité de surveillance moteur pour l’Airbus XWB A350.

Fondée en 1952, Meggitt SA développe des équipements qui permettent de travailler dans les environnements extrêmes en termes de températures ou de vibrations. Traditionnellement organisée en silos fonctionnels, son département engineering procède à l’installation d’une solution collaborative.


Une dimension internationale

Avec 10 800 employés répartis sur 48 sites opérationnels, le groupe Meggitt PLC est actif dans le domaine aérospatial et défense. Son site de Fribourg en Suisse (Meggitt SA), fait partie de la division Meggitt Sensing Systems qui regroupe 3 000 employés, au même titre que celui de Basingstoke en Angleterre. Leur spécialité ? La production de systèmes et capteurs de surveillance de machines tournantes. Alexandre Chassot, du département engineering, précise : « Sur chaque machine, est fixé un ou plusieurs capteurs, qui permettent d’acquérir et de traiter les paramètres physiques qui décrivent la santé de la machine (accélérations, températures, vitesses, pressions, etc.). Typiquement, sur un moteur d’avion, les capteurs recueillent les informations durant les vols et celles-ci sont analysées en vol et lors de la maintenance, pour rééquilibrer le moteur, par exemple. » Les clients du site de Fribourg sont tous les grands constructeurs de l’aéronautique ou de l’industrie comme Siemens. Les produits peuvent se répartir en deux gammes : monitoring de machines tournantes pour l’aéronautique et production d’énergie au niveau industriel.

Une organisation historique en silo

Alexandre Chassot est en charge pour les aspects Outils et Processus des sites de Fribourg et Basingstoke, de gérer le déploiement d’outil de gestion des exigences (IBM Rational Doors) et de gestion documentaire du cycle de vie des produits (Enovia). « Nous avons plusieurs outils de gestion de configuration et de documentation. Cependant, chaque département a ses propres outils et il n’y a pas forcément de synchronisation entre eux. Cela nous fait défaut certaines fois. Il nous manque un partage aisé de l’information entre les participants à la chaîne de valeur. Nous devons avoir cet objectif de dire : chaque document doit être à une seule place, je dois pouvoir le trouver et le réutiliser facilement et finalement, les personnes qui doivent l’utiliser peuvent l’accéder.»

Gérer automatiquement la documentation

Face à ce constat, la société décide de mettre en place un outil de collaboration qui permette de gérer la documentation du département engineering tout au long de son cycle de vie, avec aussi comme objectif de la mettre à disposition des autres départements du site. Le projet, quelque peu complexe à initier répond néanmoins à une demande des ingénieurs. « Après avoir retenu l’outil Enovia, nous avons déroulé en commun les phases de définition et validation, avec une activité importante qui était l’harmonisation des familles de documents entre les sites suisse et anglais. L’outil offre aussi une fonctionnalité de recherche innovante, qui implique néanmoins une adaptation afin de pouvoir l’utiliser de manière adéquate. Une autre fonction intéressante est le contrôle d’accès à la documentation, qui permet de s’assurer, que seules les bonnes personnes accèdent à certaines informations. Ceci permet de sécuriser les données et ainsi d’éviter des impacts potentiels liés à un accès non autorisé, qui nuiraient à la réputation de l’entreprise sans parler des pénalités financières éventuelles. »

Un gain de productivité rapide

Depuis sa mise en place en Angleterre en septembre 2015, le département d’engineering remarque surtout des gains de temps, essentiellement liés à la recherche et à la réutilisation de la documentation. « Pour le site de Fribourg, le déploiement de la solution est prévue au printemps 2016. Même s’il est encore trop tôt pour pouvoir chiffrer les économies, le gain de productivité est indéniable. Depuis le début, la mise en place sur les deux sites se fait en commun, encadrée par deux fournisseurs de prestation, Visiativ et Design Rule, qui collaborent à cette occasion. C’est un vrai plus qui nous a permis de valider que la solution retenue est la plus adaptée aux deux sites » précise Alexandre Chassot.



Publi-rédactionnel

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