Sur Internet, tout se passe comme dans le monde réel. Il y a d’un côté les grands qui assoient leur autorité sur le marché, et de l’autre les petits qui font des pieds et des mains pour se tailler une tranche de soleil. Et cependant que l’hégémonie de certains semble implacable – l’exemple de la Success Story d’Amazon est, de loin, l’un des meilleurs – on assiste depuis quelques temps à l’émergence de nouveaux sites d’e-commerce, dont l’ascension fulgurante pourrait bien mettre en péril la stabilité si pérenne et si longuement préservée des hérauts de la vente en ligne. Focus sur ces petites affaires qui montent, qui montent…
Comprendre l’e-commerce en quelques chiffres
Le commerce en ligne, c’était 72 milliards d’euros dépensés par les Français en 2016, dont 14 milliards pour la seule période des fêtes de fin d’année. C’est près de 15% de plus qu’en 2015. Un équivalent de 33 commandes passées chaque seconde de part et d’autre de l’hexagone. Alors, à quoi s’attendre en 2017 ?
Mais surtout, comment expliquer ce phénomène ? C’est très simple. Des calculs de statistiques ont été menés par des experts et ont permis de déterminer que pour l’année 2016, le panier d’achat moyen d’un Français sur un site de vente en ligne atteignait un montant de 70 euros. 70 euros, c’est 13% de moins qu’en 2014.
Autrement dit, le pouvoir d’achat sur Internet est en forte hausse. Et cette hausse, comment l’expliquer ? C’est – là encore – très simple. L’offre se diversifie. La méthode se généralise. Avant, quand on faisait un achat sur Internet, c’était pour quelque chose d’important. On percevait le cyberachat comme une chose bien curieuse mais bien utile, une ressource dans laquelle on allait puiser quand le jeu en valait vraiment la chandelle.
Exemple : on voulait un ordinateur, plutôt que d’aller à la FNAC et de chercher un vendeur ou une vendeuse libre pour répondre à nos questions, on se rendait sur le site de la FNAC et on trouvait toute la description du produit. On n’avait plus qu’à passer commande et le tour était joué.
Aujourd’hui, l’e-commerce est aussi implanté dans le quotidien de toute personne lambda que l’est la tradition du café après le dessert. On achète tout en ligne : des coton-tige, du papier, des voitures, des porte-clés, des livres, des films… bref, tout. Les plateformes prévues à cet effet pullulent, à l’instar de LesTendances.fr. Cette pratique est encouragée et facilitée plus encore par l’émergence du paiement par téléphone. Le monde et ses milliards d’opportunités sont littéralement dans votre poche.
Quelques noms à retenir
Certains sites e-commerce coiffent au poteau tous les autres. Il faut bien le dire. Mais le consommateur est aujourd’hui en quête de nouveauté permanente. Il ne s’agit plus pour lui de se référer aux seuls prestataires de service dont le nom est majoritaire sur le marché depuis des années. Tout au contraire, il s’agit d’aller explorer de nouveaux produits et de nouveaux services, dont l’originalité peut souffler comme un vent frais de renouveau sur l’existence. Voici quelques exemples.
Meninvest
Cette société basée à Paris a pour principale activité la commercialisation en ligne de produits textiles et de mode. Hors ce secteur jouit d’une popularité hors normes. Il y a donc une concurrence très forte, ce qui peut rendre difficile l’accession pour une société à une reconnaissance particulière.
Lemon Curve
Ce site d’e-commerce est concentré sur la lingerie féminine. Là encore, comment faire face aux grands distributeurs ? Entre les marques anciennes qui digitalisent leur offre et les nombreux sites marchands concurrents dans ce domaine, on peut dire que la société s’en tire à très bon compte.
ComptoirXL
Il s’agit là encore d’une étoile montante de l’e-commerce. Avec des concurrents comme Ikéa et autres, autant dire que cette plateforme s’en tire très bien et gagne à être reconnue !
Une news de Julien Arsenault