Tourisme, restauration

Omental : un programme minceur unique à l’Hôtel Spa Thermalia de Châtel-Guyon

Omental : un programme minceur unique à l’Hôtel Spa Thermalia de Châtel-Guyon

Quand le médecin Robert Chapier devient hôtelier, ce n’est pas uniquement pour proposer une nouvelle offre d’hébergement et de restauration dans la ville thermale de Châtel-Guyon. C’est avant tout pour appliquer un programme basé sur une étude scientifique qui permet à sa clientèle de retrouver un équilibre alimentaire et physique.


Depuis deux ans, l’Hôtel Spa Thermalia, racheté par Robert Chapier, a été entièrement restauré. Une piscine a été construite dans le parc, une salle de fitness a été installée dans l’ancienne salle de restaurant et toutes les chambres ont été rénovées. Mais cette renaissance part avant tout d’un projet  né d’une étude scientifique menée par le professeur Lesourd du CHU de Clermont-Ferrand sur la perte de poids dans le cadre d’obésité abdominale. Un projet de programme minceur unique que Robert Chapier est heureux de porter aujourd’hui dans son hôtel.

« Je connais le professeur Lesourd du CHU de Clermont-Ferrand et les dirigeants de Châtel-Guyon recherchaient une nouvelle indication aux séjours thermaux. Je lui ai donc posé la question d’une orientation métabolique. C’est ainsi qu’il a décidé de diriger au sein du CHU un protocole mettant en évidence le rôle de l’activité physique dans le cadre d’une perte de poids du syndrome abdominal porteur de risque cardiovasculaire et de diabète. En ce qui nous concerne,  nous avons étudié, toujours en concertation avec le professeur Lesourd, le programme diététique qui n’est pas hypocalorique puisqu’il se situe autour de 1 600 calories, ce qui signifie qu’il peut être suivi quasiment indéfiniment et ne nécessite pas de compléments alimentaires. Le déficit calorique est obtenu en tirant profit du meilleur de chaque aliment et par une activité physique ciblée. »

Ce qui anime Robert Chapier, c’est de reproduire dans son hôtel ce qui a été expérimenté dans l’étude durant quatre années. « Par exemple, pour chaque personne qui mange à l’hôtel, nous savons exactement ce que cela engendre comme résultats au niveau biologique et au niveau vasculaire. C’est le seul programme d’amincissement qui a bénéficié d’une telle exploration scientifique et dont les résultats médicaux sont connus.»

L’équipe est composée d’un coach sportif diplômé et d’une diététicienne. Le rôle de la diététicienne est de convertir les données médicales en un programme culinaire gouteux et agréable à manger. Quant à Robert Chapier, il assure le suivi des clients de l’arrivée jusqu’au départ. Chacun repart avec un dossier concernant le séjour et toutes les informations pour continuer le programme à domicile.

« De plus, quand les curistes de Châtel-Guyon séjournent chez nous pour faire le programme, nous pouvons les suivre quotidiennement et connaître leurs habitudes alimentaires pour les corriger progressivement. C’est aussi une sorte de formation pédagogique. »

Mais l’hôtel compte également une clientèle qui vient y chercher bien-être et détente en profitant des installations mais aussi des saveurs de sa cuisine équilibrée, revisitée et réajustée en apport calorique.

« Tous les repas que nous proposons sont basés sur le programme Omental. Cela veut dire que les gens qui viennent prendre un repas chez nous sans être curistes font le programme presque à leur insu. Nous avons déjà des habitués,  des ingénieurs ou des voyageurs de commerce qui viennent séjourner chez nous. Ils prennent le menu diététique le soir et profite de la salle de fitness ou de la piscine et du spa. C’est la même chose pour les personnes venant juste déjeuner qui ont la possibilité, avant ou après leur repas, de profiter de nos équipements. »

Passionné de diététique, l’objectif  du médecin Robert Chapier est de donner à ses clients tous les principes et toutes les références pour avoir une bonne hygiène de vie et prendre soin de leur santé. « Je n’aurai jamais fait de l’hôtellerie sans cette étude scientifique et sans cette approche médicale. »



Un article de Agnes Cluzy

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