Tourisme, restauration

Panoramique des Dômes : en marche pour une année 2014 record !

Panoramique des Dômes : en marche pour une année 2014 record !
Eric Dersigny, directeur du Panoramique des Dômes

Il y a juste un an, le train à crémaillère du Panoramique des Dômes reprenait son activité après une longue interruption. Grâce à l’arrivée d’un nouveau partenaire chargé de l’exploitation et à un effectif renforcé le petit train a finalement tenu ses promesses. Entretien avec Eric Dersigny, son directeur.


Des résultats d’exploitation plus qu’encourageants

C’est TC Dôme (51 % SNC-Lavalin, 49 % Caisse des Dépôts), qui gère l’ensemble du site touristique dans le cadre d’un contrat de concession avec le Conseil général du Puy-de-Dôme. CFTA, spécialiste des chemins de fer touristiques, est en charge de l’exploitation du Panoramique des Dômes.

Avec 305 455 visiteurs à la montée et à peine moins à la descente, l’année 2013 a été une très bonne année pour le Panoramique des Dômes dont le chiffre d’affaires (pas encore consolidé) devrait avoisiner les 4,2 M€. Pour 2014, ce succès semble se confirmer avec un premier trimestre à la hausse : « Nous avons une prévision de 390 000 visiteurs et nous en avons déjà accueilli 95 000 depuis le début de l’année ce qui nous donne une avance sur nos prévisions budgétaires. Au total, depuis sa mise en service, 1 250 000 visiteurs ont pris le train dans un sens ou dans l’autre dont 166 000 en juillet et août. Aucun risque toutefois d’avoir à gérer l’attente qu’un excès de voyageurs pourrait provoquer cet été : « Depuis fin avril, nous avons la possibilité de fonctionner à 2 trams pour un départ toutes les 20 minutes. La capacité d’une rame est de 200 personnes, avec ce système de rotation nous pouvons amener 1 200 personnes par heure au sommet ». De quoi absorber l’excès de visiteurs qu’un classement au patrimoine mondial de l’UNESCO ne manquerait pas d’amener sur les pentes du plus emblématique sommet de la chaîne des volcans d’Auvergne.

Un volcan très actif

Plus d’une vingtaine de conducteurs et agents techniques dûment formés par le pôle national sécurité ferroviaire de Transdev s’activent sur le site en pleine saison. En pied de site comme au sommet, le personnel dédié à l’accueil et à la restauration permet d’accompagner les visiteurs dans leur parcours. Ils ont à leur disposition un restaurant, des boutiques, un bar-cafétéria avec de la vente à emporter en gare de départ et au sommet où un restaurant gastronomique permet de profiter de la beauté des paysages pendant le déjeuner.

La restauration, en gestion directe, est dimensionnée afin de pouvoir répondre à tout type de besoin, notamment le pique-nique qui, si la météo le veut bien, permet de profiter au maximum du site. Ces équipements sont également proposés aux entreprises pour l’organisation de journées d’études, séminaires ou repas de travail. Mais c’est surtout l’été que s’anime la fourmilière avec ses visiteurs qui se comptent par milliers, du parapentiste chevronné venu tester le spot « puy de Dôme », internationalement connu, jusqu’aux marcheurs que la déclivité du sentier des muletiers ne rebute pas.

Durant l’été, sont également proposées des animations en soirée : cinéma, théâtre, manifestations sportives avec cette année deux temps forts comme la montée au sommet en vélo, le 15 juin, clin d’œil au célèbre duel Poulidor-Anquetil en 1964 avec Poulidor sur le site et, en septembre, la descente aux flambeaux.

Une fréquentation de proximité

L’Auvergne est le premier apporteur de touristes au sommet du puy de Dôme, devant Rhône-Alpes et l’Ile de France, cette dernière région étant plutôt représentée pendant les vacances scolaires. Les scolaires, nombreux en mai et juin, les lycéens, les universitaires sont souvent les prescripteurs d’une visite au puy de Dôme auprès de leurs familles et amis, après avoir visité le site en groupe.

La clientèle est donc essentiellement une clientèle de proximité (dans un rayon de 250 km) et, si l’ouverture du Viaduc de Millau a permis aux Espagnols de s’arrêter en Auvergne lors de leurs déplacements, il n’a pas rendu la destination Auvergne plus attractive : « ils s’arrêtent en allant à Paris mais ne viennent pas précisément pour cela. Néanmoins, le Viaduc de Millau fonctionne comme un déclencheur et nous comptons parmi la clientèle étrangère beaucoup d’Espagnols. Les autres nationalités sont les Hollandais, les Anglais et les Suisses. » Sans oublier ces voyageurs insolites qui eux aussi ont quelquefois droit au transport en train : les moutons que l’on n’hésite pas à monter jusqu’aux estives.

 

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Un article de Chantal Moulin

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