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Pascale Gaspard crée son « Institut » en Haute-Loire pour couronner sa carrière professionnelle

Pascale Gaspard crée son « Institut » en Haute-Loire pour couronner sa carrière professionnelle

Pascale Gaspard crée « L’institut » à Sainte-Florine, un institut de beauté qui lui ressemble, après avoir travaillé 12 ans pour des grands laboratoires de cosmétique et de dermatologie.


Pascale Gaspard est diplômée d’une maîtrise d’allemand, mais c’est la relation client et le challenge commercial qui la passionne. Elle délaisse le métier d’enseignante pour intégrer les Galeries Lafayette à Toulouse dès son diplôme en poche et commence une carrière commerciale dynamique : « J’animais le stand « bijoux » avec des marques prestigieuses comme « Yves Saint Laurent ». C’était stimulant, avec une forte émulation entre les marques ». Repérée par un investisseur toulousain Pascale Gaspard est propulsée responsable de boutique. « On m’a fait confiance, alors j’ai pris cette boutique en main. Je vivais au milieu d’un rêve car je vendais du Burberry, du Gucci… »

Mais le rêve ne nourrit pas et Pascale veut que ses efforts soient récompensés. « J’ai adoré ce métier de responsable de boutique mais après 10 ans d’implication totale,  j’ai décidé que je pouvais gagner ma vie autrement et mieux ! ». En 2000, Pascale Gaspard auto-finance une formation d’un an pour devenir « visiteuse médicale ».« J’ai travaillé d’arrache-pied pour y arriver. Je me levais à 4 heures du matin pour réviser mes cours. C’était dur, car à la base j’ai une formation littéraire et je venais d’intégrer une formation scientifique ! » Encore une fois, son travail est récompensé : avant même d’être diplômée, Pascale est embauchée. « Le laboratoire Astra Zenaca m’a repérée parmi les étudiants et m’a proposé un poste » C’est le début d’un beau parcours professionnel dans un nouveau métier qui bien évidemment la passionne !

L’institut est l’endroit que j’ai créé pour que mes clientes se sentent bien

« J’ai appris beaucoup dans les domaines de la cosmétologie et de la dermatologie en représentant de grands laboratoires comme Novartis, Bouchara, Auriga. J’ai rencontré des médecins dermatologues, des chirurgiens esthétiques… » Pendant plus de 12 ans, Pascale Gaspard se spécialise dans un domaine qui lui donnera l’idée de prendre un nouveau virage : elle obtient un CAP d’esthéticienne, étape indispensable pour ouvrir son propre institut en décembre 2014. « Le moment était venu de me stabiliser : j’ai rencontré mon mari, j’ai hérité d’une maison. Je suis d’abord devenue l’assistante de mon mari, médecin, pour pratiquer les soins que permettent une machine à air pulsé ». Mais l’envie de créer son propre institut, l’envie de proposer un concept qui lui ressemble pousse Pascale Gaspard à investir : « L’institut est l’endroit que j’ai créé pour que mes clientes se sentent bien. C’est chaleureux, les couleurs sont chaudes et j’ai mis du parquet en chêne au sol. La cabine est spacieuse. J’ai choisi des produits de qualité : « Décléor » pour les soins visage et corps et « Pupa », une marque italienne avec des pigments naturels pour le maquillage ».

Pascale Gaspard complète son offre par la vente de bijoux fantaisies et d’accessoires tendances. « Je veux que toutes les femmes puissent se faire plaisir après leur journée de travail. Alors je propose une gamme de prix assez accessibles et je n’hésite pas à offrir un petit maquillage gratuitement pour finir un soin ». Après 2 mois d’activité, le bilan est positif. Mais Pascale est prudente. « Je sais qu’il faut du temps pour fidéliser une clientèle. Au début, il y a l’effet « nouveauté ». Le vrai test sera au printemps. C’est l’époque où l’activité repart dans les instituts de beauté d’après ce que j’ai lu. Les femmes se préparent pour l’été ! » Malgré les 50 000€ investis en achat de matériel neuf, en travaux et en stock, Pascale Gaspard est confiante : « dans ce métier, il faut de la compétence technique, de bons produits, un bon relationnel et une belle cabine. Je pense avoir les quatre. »



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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