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Volvic : L’Auvergne en bouteille aux quatre coins du monde !

Volvic : L’Auvergne en bouteille aux quatre coins du monde !

Nicolas Dissez, breton d'origine et « adopté par les volcans d'Auvergne » comme il le dit lui-même, nous parle avec passion de l'eau de Volvic dont il est le directeur de la communication. Volvic est à la fois une très grande marque internationale et à la fois une marque génétiquement liée à l'Auvergne.


Laissons parler les chiffres : 1 milliard 200 millions de bouteilles d’eau de Volvic sont produites par an et exportées dans le monde entier. En pleine saison, jusqu’à 7 millions de bouteilles peuvent être produites par jour sur le site, et 40 bouteilles sont bues chaque seconde dans le monde, jour et nuit et 365 jours par an. De quoi donner le vertige. Mais quoi de plus normal du haut de nos volcans d’Auvergne ?

Un peu d’histoire. La source de Volvic est exploitée depuis une cinquantaine d’année. Cela fera cinquante ans très précisément en 2015. C’est en 1961 qu’ont lieu des forages au Puy de la Nugère qui conduisent à la découverte de la source Clairvic. Cette source sera classée eau minérale naturelle en 1965 par le ministère de la santé. La source est aussitôt mise en exploitation par la Société des Eaux de Volvic. L’année 1969 marque l’apparition de la première bouteille en plastique, alors en PVC. Après être passée entre les mains de Perrier, Volvic rejoint le groupe BSN qui devient Danone en 1994.

« L’eau minérale naturelle est un produit finalement assez peu connu » , souligne Nicolas Dissez. « Lorsque l’on fait des enquêtes en France tout le monde ne le sait pas mais l’eau de Volvic est une eau 100% naturelle c’est à dire qu’elle est dans la bouteille exactement comme la nature l’a créée et exactement telle que l’on va la capter à une centaine de mètres de profondeur . Elle ne subit aucun traitement et c’est la spécificité de l’eau minérale naturelle».

850 salariés travaillent sur le site de Volvic mais Nicolas Dissez estime que la marque Volvic à une empreinte emploi dans le monde de l’ordre de 2300 à 2500 personnes. L’ensemble de la production se fait bien entendu à Volvic et 70% de celle-ci est destinée à l’export. Les principaux marchés sont l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et le Japon. Pourquoi le Japon pourrait on se demander ? « C’est un pari audacieux qui a été fait dès la fin des années 1960, précise encore Nicolas Dissez, à l’époque il y avait très peu d’eau minérale naturelle dans ce pays et lorsqu’ils ont fait un certain nombre de tests, les japonais se sont montrés très amateurs de Volvic. Ils le sont restés. Volvic a été une des premières eaux importées au Japon et nous avons su garder une place de leader sur ce marché ».

On pourrait bien entendu se poser la question de savoir si la source de Volvic est intarissable. Et bien oui, elle l’est. Il s’agit même d’un enjeu crucial pour la pérennité de la marque souligne Nicolas Dissez : « C’est un volet extrêmement important de notre métier et que les gens perçoivent peut être moins de prime abord mais nous devons gérer durablement la ressource. La bonne nouvelle c’est que nous sommes l’une des sources d’eau les plus abondantes de France. Chaque année nous ne puisons que 15% du débit de la ressource. La source n’est pas un réservoir statique, il faut plutôt s’imaginer une rivière souterraine formée après 5 années de filtration dans laquelle nous venons puiser l’eau minérale naturelle de Volvic ».

Ce qui fait la force de Volvic c’est son authenticité et son engagement car la marque a été capable de créer de nombreuses actions telles que la préservation du territoire, l’insertion des jeunes dans les usines, la réduction du poids des emballages, l’incorporation de plastiques recyclés. Une première bouteille d’origine végétale est sortie en 2011. L’empreinte carbone a été réduite de 40% entre 2008 et 2012 , ce qui est considérable. Il faut souligner que cet engagement existe depuis la création et donne une véritable crédibilité à la marque.

Des investissements importants sont en cours sur l’usine, notamment sur la partie Volvic aromatisée et Volvic au jus. « Nos relais de croissance sont clairement sur ces nouvelles gammes de boissons » indique Nicolas Dissez. 3 millions d’euros vont être investis pour compléter la production de Volvic au jus. Le site touristique, qui accueille 80 000 visiteurs par an, va également faire l’objet d’une
importante transformation. Au programme : une scénographie pédagogique et
ludique sur l’eau de Volvic, l’hydratation et la santé et les engagements
citoyens de la maque.. Cela fait depuis l’origine que Volvic accueille des visiteurs et c’est aujourd’hui le 4ème site touristique du département et le 6ème de la région Auvergne.

 



Publi-rédactionnel

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