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Exposition I Expériences entre œuvres visuelles et sonores

Exposition I Expériences entre œuvres visuelles et sonores

Du 17 mars au 18 juin, le musée départemental de la Céramique de Lezoux met à l’honneur la créativité de la céramiste contemporaine Joséphine Ducat-May. L’exposition Polyphonies est issue de son travail de résidence au musée. Entre clin d’œil à l’Antiquité et regard tourné vers l’avenir, Polyphonies interpelle, apostrophe, ouvre une passerelle insolite à travers les âges.


 Au total, Une série de 49 œuvres issues de l’imaginaire fantastique de l’artiste Joséphine Ducat-May seront exposées au sein du parcours permanent du musée, notamment dans les deux grands fours du XIXe siècle de l’ancienne manufacture de poteries. Ses créations prennent la forme d’animaux, de parties du corps humain, de végétaux ou encore d’objets industrialisés. Elles mettent en valeur la beauté de l’environnement dans lequel évolue l’espèce humaine.

 

Pour son projet de résidence, la céramiste s’est beaucoup inspirée des ex-voto. Présent dans de nombreuses cultures, l’ex-voto est un petit objet donné en offrande à une divinité afin qu’elle exauce un souhait ou en remerciement après réalisation de celui-ci. Il prend souvent une forme directement liée au vœu. De même, chacune des sculptures recèle une intention de l’artiste, un vœu pour l’avenir et adresse un message d’espoir à ceux qui l’admirent. Les créations de Joséphine Ducat-May possèdent également un aspect musical. L’idée lui est venue de glisser une bille de terre au cœur de ses sculptures. De là, selon la taille et la qualité de la terre, chaque volume produit un son singulier après cuisson.

 

« PergoleseGesualdoJanequin ou Charles Ives ont magistralement développé l’écriture polyphonique en superposant plusieurs voix ou lignes instrumentales indépendantes. L’écriture musicale polyphonique célèbre et s’inspire de l’écoute attentive du vivant. Et l’écoute de la nature est polyphonique. Chaque espèce orchestre sa voix, son rythme par rapport aux autres et laisse l’espace qu’il faut pour que chacun puisse se distinguer clairement dans le temps. A la manière de l’organisation du son dans les espaces naturels, la polyphonie affirme un nécessaire dialogue entre les voix, car ce sont elles qui construisent le temps et l’espace. Et à l’heure où le silence gagne, je suis à la recherche de ces chants de vie. » Joséphine Ducat-May.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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