Tourisme, restauration

Paul Bonnichon : La passion du golf et l’entreprenariat dans l’âme

Paul Bonnichon : La passion du golf et l’entreprenariat dans l’âme

Depuis qu’il s’est essayé au jeu de la petite balle ronde il y a 22 ans, Paul Bonnichon est un véritable mordu de golf. En 2011, il ouvre les portes du Golf du Val d’Auzon au Crest afin de faire de sa passion son entreprise. Portrait.


Paul Bonnichon, un golfeur pas comme les autres…

Rien ne prédestinait Paul Bonnichon au golf. Sportif de haut niveau de lutte, il découvre lors d’un stage de préparation le jeu de la petite balle ronde à 15 ans. « Quand j’ai tapé dans la balle, je me suis dit : « Ouah ! Je veux devenir prof de golf ! ». Depuis, j’ai décidé d’arrêter mes études et de consacrer tout mon temps à cette activité. Le seul hic c’est que je n’en avais pas les moyens car je suis issu d’une famille de commerçants. J’ai dû travailler dur pour pouvoir vivre ma passion. J’ai eu la chance de rencontrer l’ancien directeur du golf de Riom qui m’a soutenu et appris le métier de moniteur.».

Ramasseur de balles, jardinier, hôte d’accueil, serveur au bar et club house… Paul Bonnichon s’est essayé à tous les métiers du golf afin de financer ses entrainements et ses tournois. « J’étais connu avec mon vieux Renault Trafic avec un Butagaz et un matelas dans le coffre. Je me faisais sortir des parkings parce qu’à l’époque, ce type de véhicule ne faisait pas assez distingué ! ».
Les petits boulots ne suffisant plus à financer son rêve, Paul Bonnichon décide, en 1998, de travailler la nuit en tant qu’agent d’entretien afin de pouvoir s’entraîner la journée et participer aux tournois dans toute la France les week-ends.

En septembre 1999, il intègre le CREPS durant un an et demi puis est embauché en alternance par le golf d’Orléans Limère qui lui propose ensuite un CDI. Deux ans plus tard, Paul Bonnichon décide de rejoindre la région Auvergne. Il devient contrôleur à la SNCF et réserve ses mercredis et samedis pour accompagner le professeur du golf de Riom. En 2005, Paul Bonnichon accède à ce poste et ce, pendant 6 ans.

La création du golf du Val d’Auzon, la réalisation d’un rêve d’ado !

En 2010, Paul Bonnichon s’est laissé porter par son âme d’entrepreneur : « L’envie de créer mon affaire vissée au corps, j’ai eu l’opportunité de rencontrer l’ancien propriétaire du terrain. A partir de ce moment-là, je n’ai eu de cesse d’imaginer l’aboutissement de mon rêve mais j’étais freiné par la peur de réaliser, seul, un tel investissement.  Le hasard a fait que j’ai rencontré Christian Cornet, un créateur dans l’âme, qui s’est associé avec moi et m’a donné l’élan nécessaire pour démarrer l’aventure ! ». Paul Bonnichon a dû redessiner tous les plans pour transformer l’ancienne boîte de nuit et le terrain de paint ball en un espace de golf de 11 hectares.

Après 14 mois de travaux, le pratice et le club house du golf du Val d’Auzon ouvrent leurs portes au public le 2 avril 2011. Le 1er juin de la même année, c’est au tour du parcours 18 trous compact de laisser place aux amateurs de golf. « Opter pour des trous dits compacts permet à une clientèle d’actifs de s’adonner à leur activité dans un temps plus court (1h30) que dans un golf traditionnel (4 à 5h). De plus, les néophytes vont beaucoup plus rapidement sur le parcours de par la pédagogie d’enseignement mise en place spécifique à cette structure : 6 heures de cours suffisent pour être autonome, réduisant ainsi l’investissement de départ. ».

En parallèle avec son métier de chef d’entreprise, Paul Bonnichon est responsable technique du département et, au sein de l’Equipe Technique Régionale, responsable technique pour les – de 13 ans. A ce titre, il forme les bénévoles et organise des stages avec les écoles de golf du département. « Je me suis accompli sur le plan professionnel mais cela m’a demandé énormément de sacrifices familiaux. Malgré tout, je suis vraiment content que mon entreprise soit pérenne et qu’elle se développe dans l’axe que je souhaitais c’est-à-dire la convivialité ! »

Un publi-rédactionnel du Journal de l’éco
Catty Tavel

 



Publi-rédactionnel

Si vous avez aimé cet article,
partagez le !