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Acadil : le conseil au service des agriculteurs et des territoires

Acadil : le conseil au service des agriculteurs et des territoires

Après 30 ans d’activité dans l’accompagnement des agriculteurs, François Anglade a créé Acadil, son cabinet de conseil en 2011, à Romagnat. Toujours passionné par l’agriculture, il intervient pour diverses missions en Auvergne, en France, comme à l’international.


« J’ai une formation d’ingénieur agronome et j’ai travaillé durant près de 20 ans dans les projets professionnels agricoles, d’abord en coopération, puis en France dans les Chambres d’Agriculture. Durant 10 ans, j’ai pris la charge d’organismes techniques agricoles, les ADASEA (1) basées dans le Puy-de-Dôme, la Loire et l’Ardèche. », indique François Anglade, aujourd’hui gérant de la société Acadil.

En 2011, après 30 ans de missions au service de la profession agricole, François Anglade a décidé de devenir consultant pour mettre ses compétences au service des agriculteurs, des collectivités territoriales et des entreprises. Il crée donc la société Acadil : « J’ai pris la décision de monter mon entreprise en juillet 2011 et qui a démarré officiellement en décembre de la même année. Il y a eu six mois de maturation mais la création en tant que telle a été assez rapide puisque l’établissement des statuts et l’enregistrement de l’entreprise ont dû prendre un mois. Cette création est quelque chose que je souhaitais accomplir depuis longtemps. Un licenciement économique lié à la fusion des ADASEA et des Chambres d’Agriculture m’a enfin décidé à me lancer. »

Acadil est axé autour de 4 pôles de services :

  •  un accompagnement des projets à destination des agriculteurs, individuellement ou en groupe ;
  •  un accompagnement dans la stratégie professionnelle ;
  • le diagnostic et l’évaluation à destination des collectivités territoriales et des entreprises ;
  • la coopération internationale afin de développer des partenariats avec les pays du continent africain. Il s’agit d’un échange de savoir-faire entre les agriculteurs européens et ceux des pays francophones du Sud.

Acadil intervient à l’échelle nationale comme à l’international : « J’ai la volonté d’être plus présent sur le Massif central, précise François Anglade, mais je ne suis pas fermé à des actions d’envergure. Par exemple, dans le cadre de mes actions de conseil en stratégie pour les collectivités territoriales, j’interviens en ce moment aux côtés d’un cabinet parisien en région Nord-Pas-de-Calais sur un programme de transmission, reprise et création d’activité en agriculture (le PRCTA). »

Acadil fait partie du réseau Agro-consultants qui regroupe une centaine de membres et de la Chambre Professionnelle du Conseil. « Au final, il y a de nombreux petits cabinets comme le mien, plusieurs cabinets régionaux et quelques cabinets d’envergure.», explique François Anglade en revenant sur la concurrence. Chaque cabinet possède ses spécificités et intervient souvent en alliance avec d’autres afin de mutualiser les compétences. « Ce sont des partenaires et certains m’ont aidé à démarrer. Mohammed Chahid, gérant de MATI cabinet conseil, m’a associé pour mon premier contrat. Aujourd’hui, j’ai ainsi la capacité à mobiliser des compétences qui viennent compléter l’expertise que je peux avoir. »

Parmi ses références, Acadil compte le Conseil régional d’Auvergne, le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, le Conseil général de l’Allier, Maceo ainsi que de nombreux agriculteurs. La société optimise son site Internet pour se faire connaître et expliquer ses missions. Cependant, François Anglade estime que la meilleure communication reste encore les recommandations des collègues ou d’anciens clients. Le fait de travailler en réseau avec d’autres cabinets permet également à Acadil de décrocher de nouveaux contrats. François Anglade est, par ailleurs, administrateur de la plateforme 21 pour le développement durable.

François Anglade se déclare satisfait de ces premiers mois d’activité et a finalement un regret, celui de ne pas avoir démarré plus tôt : « Je peux choisir mes missions et, par conséquent, je ne fais que des choses qui m’intéressent. Je suis heureux dans ce que je fais. J’ai 60 ans à ce jour et je dois songer à la transmission dans quelques années de mon entreprise et de mon savoir-faire, ce qui explique mon souhait d’être en capacité d’embaucher pour pérenniser l’activité d’Acadil. »

Un publi-rédactionnel du Journal de l’éco
Thomas Fauveau

(1) ADASEA : structures chargées d’accompagner les agriculteurs dans leurs projets auprès des administrations pour l’accès aux aides publiques



Publi-rédactionnel

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