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Abelis dans le Puy-de-Dôme, le zen au service de la performance

Abelis dans le Puy-de-Dôme, le zen au service de la performance
Au premier rang : Laure Thiéblot (consultante en espace de travail), Fatma Mokhtari (naturopathe), Graziella Ravon (spa et fitness manager) et Natacha Darmant (consultante socioéconomique) ; au second rang : Anne-Joséphine Bata (consultante en gestion de stress), Marie Claire Laronze (sophrologue) et Eliane Garrido (conseillère en fleurs de Bach).

Améliorer le Bien-être en Entreprise en Limitant l’Impact du Stress (ABELIS) : la solution proposée par le collectif des sept femmes d’Abelis est une réponse novatrice aux risques psychosociaux dans les entreprises. Le mix de leurs spécialités (médecine, bien-être et conseil) conduit au changement des comportements à tous les niveaux hiérarchiques pour optimiser les compétences. L’efficacité est bien compatible avec le bonheur !


A proximité de la Maison de l’Oradou, sept « drôles de dames » se retrouvent au « QG » pour faire avancer le projet Abelis. Né en 2010 dans l’esprit de Natacha Darmant, consultante en santé de l’organisation et en management chez Proactive Efficience, tout part d’un simple constat. « Les process bien organisés, l’amélioration des conditions de travail et les préconisations ne suffisaient pas à faire changer profondément le comportement des salariés pour les remotivés. Au final, l’entreprise n’avançait pas » constate Natacha la porte parole. « Il devenait nécessaire d’accompagner un changement durable et profond des salariés par et pour l’entreprise, lever les freins. » Abelis, solution novatrice de traitement des risques psycho-sociaux, influe sur l’organisation du travail et optimise les compétences du capital humain pour la performance de l’entreprise.

« Impliquer la couche superficielle des décideurs et toutes les strates de l’entreprise » résume-t-elle. L’entreprise de moins de 50 salariés est la cible désignée. Le bénéfice de la subvention de prévention des RPS de niveaux primaire (organisation, conditions de travail), secondaire (formation et accompagnement des équipes sur le stress) et tertiaire (salariés en difficulté, à la limite du « burn out ») appuie la démarche transversale. « Les sociétés de plus de 250 salariés ont des budgets de formation importants. Grâce à la subvention, nous touchons celles qui ont un budget limité, qui ont la volonté d’investir sur leurs collaborateurs. La 1ère année est quasiment gratuite, donc cet investissement humain ne met pas en péril le résultat et ne doit pas constituer un frein à l’action. »

Sans référence, Abelis attend son premier contrat, avec impatience et sans pression. « Notre force est notre activité individuelle en parallèle à toutes les sept. Abelis est une belle chose à développer dans l’entreprise, loin du commerce à tout prix. Nous préférons l’action à la théorie, avec des moyens non conventionnels (naturopathie, sophrologie, massage habillé, maquillage) pour déstresser instantanément. » Ces méthodes souvent perçues comme très féminines et sans rapport avec le monde de l’entreprise, elles en font le lien pratique. « Après le diagnostic socioéconomique et de bien-être, nous co-construisons les préconisations avec des objectifs et nous accompagnons physiquement les salariés sur la confiance, l’estime de soi, la gestion du stress en écoutant les gens. » Elles disposent de vraies « baguettes magiques » pour lever les peurs et certains verrous.

Investir sur la santé du personnel pour la performance de l’entreprise

Si les institutions n’ont pas encore focalisé leur attention sur cet outil, il n’en reste pas moins que le coût de la santé au travail pèse énormément sur l’entreprise. Un suicide au travail peut s’élever à 500 000 € si le dirigeant n’a pas engagé d’action pour remédier au problème. Le coût caché du stress revient à 13 500 € par an et par salarié. « Ce ne sont pas les deux jours de formation des managers sur la gestion du stress qui vont résoudre ce problème ! Cela engage la responsabilité sociale du dirigeant. La pratique du changement est plus difficile à intégrer en profondeur. Le manager doit changer avant de changer les autres. » Un travail introspectif nécessaire au changement. Une bonne dose de zen appliquée à l’entreprise.

Les méthodes de relaxation ne sont pas très répandues dans la sphère professionnelle, la marche est encore haute avant d’investir ses rangs. « Le dirigeant voit bien le mur quand il a le nez dessus et décide d’agir quand il est confronté au problème. Apporter du nouveau amène de la rupture. Passer d’un équilibre à un autre nécessite une remise en question. Pour le chef d’entreprise, cet homme fort et exemplaire, il est souvent compliqué d’avouer une faiblesse. Il risque simplement d’amener du bonheur ! » analyse-t-elle.

Les « Sept Fantastiques » croient dur comme fer dans l’intelligence des salariés. « L’opérateur a de bonnes idées que le dirigeant n’interroge pas ou pas assez. Pourtant il détient beaucoup de clés… » Le bien-être au travail a le vent en poupe, une vraie opportunité pour mieux travailler. Le taylorisme est déjà loin. Le Dalaï lama disait : « ce que tu n’aimes pas dans le monde, changes le en toi. » Abelis propose de contribuer au changement de l’entreprise.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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