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Atoubrico à Avermes : une entreprise dédiée aux petits travaux des particuliers

Atoubrico à Avermes : une entreprise dédiée aux petits travaux des particuliers

Lorsqu’il vend son entreprise de sécurité et d’automatisation il y a deux ans, Jean Naulin crée Atoubrico. Ce jeune retraité s’est fabriqué une entreprise sur mesure pour rester sur le terrain et faire profiter de son savoir-faire


Au moment de son départ en retraite, Jean Naulin n’envisage pas l’inactivité. Menuisier formé par les compagnons du Tour de France, Jean Naulin a dirigé pendant 26 ans une entreprise de sécurité coffres-forts, alarmes et automatisation de volets roulants. « J’adore le bricolage et je n’aime pas rester sans rien faire. C’est pour ça que j’ai créé cette entreprise ». Dans sa nouvelle activité, Atoubrico, il ne propose que des petits travaux d’intérieurs : tapisserie, peinture, menuiserie, revêtements de sols, pose de parquets… C’est son choix. Pour se ménager.

Il opte pour le statut d’auto entrepreneur qui, pour lui, a une vertu. « C’est très simple. À la fin du mois, j’ai trois chiffres à remplir, les impôts sont prélevés à la source. C’est zen. »

Et pour se faire connaître, Jean Naulin a adapté la communication à la taille de son entreprise. « J’ai ma camionnette avec le logo. Par exemple quand je suis sur un parking, les gens le voient et viennent souvent me parler pour savoir exactement ce que je fais. J’ai aussi fait un site internet et j’apparais sur les pages jaunes. » Le bouche-à-oreille fait le reste d’autant plus qu’avec sa précédente entreprise, en 26 ans, Jean Naulin s’est fait connaître. « Et rien ne remplace une bonne réputation » note le retraité qui met un point d’honneur à bien faire son travail.

Atoubrico veut limiter sa clientèle aux particuliers et répondre présent sur des prestations que ne proposent pas forcément les plus gros établissements. Pendant les fêtes, il est intervenu chez un client qui avait besoin de remplacer rapidement un carreau cassé. « Je veux travailler seul. Même s’il m’est arrivé de collaborer avec un artisan sur un plus gros chantier. Je n’envisage pas de grossir pour continuer à faire ce qu’il me plaît ».



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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