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Banque de France | Un lieu, une histoire partent en fumée

Banque de France | Un lieu, une histoire partent en fumée
Crédit photo : Ville de Chamalières

Mercredi, un incendie s’est déclaré dans l’un des laboratoires de la Banque de France de Chamalières, perçant le toit et brûlant plus de 300m² de bâtiment sur les 4 hectares du site. L’incendie a mobilisé une soixantaine de pompiers pour lutter contre le feu et une quarantaine de policiers pour établir un périmètre de sécurité. On déplore 34 blessés légers et 10 personnes évacuées vers l’hôpital de Clermont-Ferrand.


Chamalières, un choix stratégique ?

L’histoire de la Banque de France en Auvergne commence en 1916 après l’achat d’un terrain de 4 hectares à Chamalières pour accueillir une nouvelle imprimerie de billets, plus moderne pour l’époque et un terrain à Vic-le-Comte afin de construire une papeterie cruciale pour la fabrication des billets.

La construction de l’imprimerie va durer 9 ans, de 1917 à 1926. La production de billet va commencer en 1919. Auparavant, la production se faisait principalement à Paris et aux alentours, seulement avec les différentes guerres et invasions, il a été décidé que la Banque de France choisisse de déplacer une partie de sa production dans un endroit plus reculé. 

Une banque en constante évolution

La Banque de France de Chamalières est en perpétuelle innovation dans l’objectif d’améliorer la sécurité et éviter la contrefaçon, elle est la dernière banque à avoir son propre centre de Recherche et Développement. 

Véritable course à la production, cette dernière produisait des francs jusqu’en 1999 avant de passer à la monnaie européenne : l’Euro.  Fabricant de la monnaie et des bons de monnaie pour la France, elle est également connue pour la fabrication de monnaie et de billets pour l’Afrique Occidentale et l’Indonésie.

Les sites de Chamalières et de Vic-le-Comte regroupent 700 employés produisant chaque année 2.5 milliards de billets. La moitié de la production produite est pour les euros, l’autre moitié concerne les devises étrangères et principalement l’Afrique Centrale et Afrique de l’Ouest. 



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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