Commerce
À l’occasion de son 4ème baromètre de la gestion des risques des PME et ETI françaises, QBE a interrogé les entreprises sur leur gestion de la crise liée au Covid-19 et sur son impact sur leur organisation. Sans surprise, 82% des répondants affirment qu’une telle crise sanitaire n’avait pas été envisagée parmi les risques de leur entreprise. Pourtant, ces derniers mois, près de 90% d’entre-elles ont dû gérer au moins un risque directement lié à cette crise, et en premier lieu des risques financiers et humains.
Particulièrement touchées par la crise économique liée à l’épidémie de Covid-19, 89% des PME et ETI ont dû affronter au moins un risque, facteur potentiel de déstabilisation pour leur organisation.
Parmi les six catégories de risques mesurés par le baromètre OpinionWay – QBE (risques financiers, humains, de marché, règlementaires, risques matériels et immatériels), l’impact se fait sentir en premier lieu sur les aspects financiers. En effet, 70% des répondants ont vu émerger des risques financiers directement liés à la crise. A l’heure ou une grande partie des entreprises ont contracté un PGE afin de protéger leur trésorerie, c’est le risque de crédit qui a le plus augmenté avec + 7% en un an. Plus frappant encore, tous les risques de cette catégorie sont augmentation cette année, laissant présager un début 2021 à fort enjeu pour le tissu économique français.
En seconde position des risques les plus engendrés par la crise, on retrouve le risque humain, et notamment une augmentation de 23% du risque d’arrêt maladie ou de maladie professionnelle, sans aucun doute généré par l’épidémie de Covid-19.
Face à cette crise, et afin de maintenir leur activité, les entreprises ont pris des dispositions essentiellement d’ordre organisationnel. En effet, elles sont 81% à avoir réorganisé leurs locaux, et 70% ont mis en place une nouvelle organisation du travail.
Fortes de cela, les entreprises se montrent optimistes quant à leurs capacités à rebondir. Ainsi, 80% des dirigeants ont estimé être prêts à affronter le nouveau confinement, et, plus étonnant encore, 32% d’entre eux sont même tout à fait sûrs de pouvoir le gérer.
Un article de la rédaction du Journal de l’éco