Industrie

Chez Scale Ingénierie, l’homme s’associe au numérique pour répondre aux nouvelles attentes des clients

Chez Scale Ingénierie, l’homme s’associe au numérique pour répondre aux nouvelles attentes des clients

Basé au sud de la région parisienne, Scale Ingénierie est un prestataire de service spécialisé en bureau d’étude mécanique totalement digitalisé. Cette digitalisation lui a permis au fil des années d’élargir ses prestations.


C’est grâce à « une opportunité de la vie » que Philippe Succab crée en 1998, en association avec un collègue, Scale Ingénierie. « J’étais, alors, responsable de bureau d’études dans le secteur de la carrosserie automobile. Mes fonctions étaient assez larges puisque je gérais également la partie commerciale de l’entité définie comme « centre de profits ». Cette pertinence est arrivée au bon moment ! » s’exclame-t-il. Scale Ingénierie couvre aujourd’hui cinq secteurs d’activités : l’automobile, la connectique, le paramédical, l’outillage et les machines spéciales. « Le but ce n’est pas d’être mono secteur, ni mono client. Nous nous efforçons de travailler avec des sociétés dont nous pouvons intégrer le sillage. Cela permet une approche constructive de la relation. Ces sociétés connaissent leur métier et s’appuient sur des prestataires qui les aident à gagner des parts de marché. En retour, elles nous aident à grandir en terme de compétences, de chiffre d’affaires » précise le dirigeant.

Une évolution des besoins

« Auparavant, nous étions uniquement un bureau d’études. Mais depuis environ l’an 2000, les besoins ont énormément changé. Au fil du temps, notre prestation s’est élargie. Nos compétences internes se sont accrues. Désormais, en partenariats avec certains de nos fournisseurs, nous proposons une prestation allant du design à l’industrialisation. » Calcul de résistance des matériaux, prototypage, design, industrialisation… toutes ces nouvelles activités nécessitent des logiciels spécifiques. Et du personnel formé. « Aujourd’hui, tout est numérisé. J’ai eu la chance de découvrir la CAO à ses débuts. Cela m’a permis d’affiner ma relation avec elle, de voir ses interactions avec les personnes et, ainsi, de mettre en place un nouveau protocole de travail adapté aux hommes, explique Philippe Succab. Je pense que nombre de projets ne peuvent se réaliser, se construire que si les hommes s’entendent et associent leurs compétences pour créer une synergie. »

Diminuer les écritures

Selon lui, « la CAO est un outil nécessaire, indispensable et répandu aujourd’hui ». Scale Ingénierie utilise différents logiciels pour couvrir ses besoins : Catia, pro ingénieur  ou encore SOLIDWORKS. « Ces logiciels 3D interactifs nous permettent principalement de concevoir, de faire la mise en plan, de créer les nomenclatures. Concernant SOLIDWORKS, nous avons la version premium qui nous permet de faire une simulation de la résistance des matériaux. » Scale Ingénierie utilise aussi SOLIDWORKS COMPOSER : « Ce logiciel nous permet de faire de la documentation technique. Hier, on faisait une impression d’écran, on avait un texte sous Word et on importait les images. Aujourd’hui, le but avec SOLIDWORKS COMPOSER c’est d’être sur une approche internationale car le souci avec le texte, ce sont les traductions. Cela entraîne des risques de confusion. SOLIDWORKS COMPOSER permet d’avoir plus d’images interactives. On peut ainsi multiplier les images et diminuer de façon drastique les écritures. Notre objectif serait d’avoir une documentation entièrement sous forme d’image voire de vidéo. »

Des formations experts

Philippe Succab a pu mesurer l’évolution du numérique dans son entreprise, en évaluer ses avantages et ses inconvénients. « Nous sommes dans une bonne dynamique de part notre métier. Maintenant, plus aucune étude, plus aucun plan n’est tracé à la main. Le numérique fait partie intégrante de notre quotidien. Les logiciels nous permettent d’avoir une appréciation des coûts de fabrication très vite. Nous n’avons plus à attendre le prototypage, commente l’entrepreneur. La seule chose qui reste manuelle aujourd’hui c’est quand on doit jeter des idées sur une feuille blanche car tout commence par là. Et c’est une très bonne chose car ça permet de favoriser la réflexion ! » Si ce gain de temps est difficilement mesurable, il est rendu possible par une bonne formation du personnel. Chaque salarié est formé sur 2 logiciels au maximum afin d’optimiser les compétences de chacun. Cela se ressent immédiatement sur les prestations de Scale Ingénierie. « Nos salariés bénéficient de formations experts tous les 2 ans. Le but c’est de flirter avec les limites du logiciel. Cela fait partie de nos valeurs ajoutées. Je dirais que c’est la façon de travailler les hommes qui sont derrière, leur analyse par rapport au logiciel qui nous permet de gagner du temps et d’être plus réactif » développe Philippe Succab. La dimension humaine est omniprésente chez Scale Ingénierie. « Ce qui fait la grande différence entre les hommes et la machine, c’est notre sensibilité, notre créativité. Au niveau d’un logiciel, il ne suffit pas de savoir s’en servir, je pense qu’il faut savoir le comprendre. Il n’y a pas de raccourci au niveau du savoir tout se joue là. »



Publi-rédactionnel

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