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Cl – Fd I L’église Saint-Pierre-les-Minimes restaurée

Cl – Fd I L’église Saint-Pierre-les-Minimes restaurée

Après deux ans de travaux entamés en janvier 2020, cet édifice emblématique de la place de Jaude construit au 17è siècle et propriété de la Ville de Clermont-Ferrand, a retrouvé sa splendeur grâce au savoir-faire de spécialistes de la restauration du patrimoine ancien. C’est un édifice qui possède une longue histoire.


La construction du couvent des Minimes est en effet entreprise en 1630 et se poursuit jusqu’en 1703, date d’achèvement du cloître et de la façade principale de l’église inspirée du “style jésuite” (façade à deux niveaux, accostée d’ailerons et couronnée d’un fronton). L’ensemble est vendu comme bien national à la Révolution. En 1801, l’église devient le siège de la paroisse Saint-Pierre et prend le nom de Saint-Pierre-les-Minimes.

 

En 1857, la toiture de la nef est surélevée et un petit campanile avec les clés de Saint-Pierre est édifié. En 1895, elle est agrandie par l’architecte de la Ville Joseph Teillard. Celui-ci construit le chœur puis la croisée du transept surmontée d’un dôme néo-classique, inspiré des exemples parisiens, qui culminent à 64 mètres de hauteur. La nouvelle église est achevée en 1897 avec des vitraux d’Émile Thibaud et des sculptures d’Henri Gourgouillon.

 

Pour redonner à l’édifice son lustre d’antan, la Ville de Clermont-Ferrand a procédé à la restauration des couvertures et de la façade Est, à la mise aux normes des installations électriques et à la restauration du fronton, du clocheton, de la couverture du chevet, du vitrail central, de la statue et des clefs de Saint-Pierre. L’état sanitaire du dôme a conduit la Ville de Clermont-Ferrand en accord avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles a procédé à sa restauration complète en profitant des installations de chantier en place.

 

Déposée le 17 mars 2022, la croix située en haut de la flèche a retrouvé son emplacement d’origine le 12 mai de la même année après sa réfection à l’identique en atelier. En effet, les soudures des composants en zinc s’étaient ouvertes, l’eau s’infiltrait, la croix s’était affaissée dans son support sphérique en zinc. Les décors pétales des fleurs avaient disparu, rongés par l’usure du temps et les intempéries. C’est une croix qui date de la création du dôme par Joseph Teillard. Démarrés en janvier 2020, les travaux se sont achevés en septembre 2022 après une interruption liée à la crise sanitaire. Ils ont été effectués par l’entreprise Geneste-Nailler spécialisée dans la restauration de patrimoine sous maîtrise d’œuvre de l’Agence ACA Architectes et Associés.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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