Artisanat

Urgence | CMA France demande un plan de relance et de soutien à l’emploi local de proximité

Urgence  | CMA France demande un plan de relance et de soutien à l’emploi local de proximité

La crise COVID-19 touche de plein fouet tous les secteurs de l’activité artisanale en France et amplifie au fil des jours son impact sur la trésorerie et pire, amoindrit les chances de survie de nombre d’entreprises. La Chambre des Métiers de l’Artisanat France vient de réaliser une enquête sur la réalité de ce secteur économique.


Seulement 27 % des entreprises artisanales sont en activité à ce jour en France. Les entreprises autorisées à rester ouvertes, ne sont pas pour autant épargnées. 26% d’entre elles sont toujours fermées. Enfin, 58% des entreprises artisanales ont mis en place l’activité partielle pour leurs salariés.

Si les artisans qui ont pu exercer ont trouvé des solutions pour maintenir a minima leurs ventes, la grande majorité est sous perfusion d’aides financières pour survivre à la crise.

« Nous avons tous en ligne de mire la reprise de l’activité, nous nous y préparons, » souligne Christian Vabret, président de CMA France par intérim. « Nos entreprises ont d’ores et déjà besoin d’un plan de relance et le soutien d’un Etat stratège et interventionniste pour garantir la survie et le rebond. Nous devons apprendre du passé et tirer les enseignements. Nous devons tous avoir l’ambition d’une nouvelle économie pour demain. »

Dans ce contexte, CMA France appelle à un vrai plaidoyer en faveur d’une nouvelle économie éco-responsable et citoyenne, qui se fonde sur les valeurs du Fabriqué en France, seul gage pour retrouver la confiance des consommateurs, dans les produits de qualité.

Cet élan doit être accompagné d’une nouvelle fiscalité verte et durable telle qu’une TVA dite de compétitivité pour les produits extérieurs à l’UE et un soutien massif de l’Etat en faveur des entreprises engagées dans l’économie circulaire.

Enfin, CMA France formule quatre demandes prioritaires pour réussir la sortie de crise :
– Effacer ou neutraliser les charges sociales et fiscales pour les entreprises les plus en difficulté
– Défiscaliser les heures supplémentaires
– Créer un dispositif exceptionnel d’amortissement des prêts de trésorerie
– Créer de nouvelles mesures incitatives pour aider au recrutement de salariés et apprentis.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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