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Coco Factory, la start-up clermontoise qui fait revivre vos plus beaux souvenirs !

Coco Factory, la start-up clermontoise qui fait revivre vos plus beaux souvenirs !
Crédit Photo : Nicolas Roger

« TapCards », un nom qu’on vous invite à retenir et qui fera sans aucun doute bien des adeptes d’ici quelques mois ! Ce concept, imaginé par Raphaël Lombard, 27 ans, révolutionne l’univers des cartes postales en permettant l’envoi d’une photo personnalisée comprenant une puce, support d’un album numérique de photos et vidéos.


On ne va pas se mentir. Les cartes postales écrites à la chaîne la veille de la fin des vacances n’ont guère de charme ! Et si ces récits sans saveur envoyés par obligation trônent quelques temps sur le réfrigérateur, ils finissent souvent au fond d’un vieux tiroir. Pour dépoussiérer ce rituel, Raphaël Lombard a créé les TapCards : « Je me suis demandé comment offrir à nos proches l’intégralité d’un souvenir en particulier ? Aujourd’hui on peut offrir des livres photos imprimés mais c’est un peu inerte. On a une place restreinte et par ailleurs, on ne peut pas inclure de vidéos. J’ai souhaité répondre à cette problématique. Les TapCards permettent d’intégrer un album numérique à une carte postale contenant une puce dans sa couche papier. Le destinataire vient « taper » son smartphone contre la carte et reçoit ainsi un album numérique comprenant photos et vidéos. Pour créer cela, il suffit de télécharger l’application mobile, de faire sa sélection et de personnaliser une photo imprimée. »

Issu d’une formation d’ingénieur en informatique et d’une école spécialisée en management technologique et innovation, Raphaël Lombard s’est rapidement lancé dans l’aventure entrepreneuriale à la fin de ses études. « J’ai appris l’existence du concours New Deal New Ideas en Auvergne, j’ai candidaté et été lauréat. J’ai recréé mon réseau, j’ai rejoint l’incubateur Busi ainsi qu’un collectif de freelances du Web appelé Le Local 19. J’ai soigneusement choisi cet espace de travail car la qualité de l’environnement professionnel est primordiale lors du lancement d’une start-up ».

« Vous avez déjà essayé de casser une noix de coco ? »

Raphaël franchit les étapes avec succès et teste d’emblée son projet à l’échelle internationale au CES de Las Vegas en janvier 2015.  « C’était à la fois mon premier salon et mon premier voyage aux Etats-Unis ! Il s’agissait d’une excellente opportunité. Cela s’est avéré une réussite. J’ai pu établir des contacts avec des grands groupes français et américains. ». Pour autant, le jeune entrepreneur ne cache pas les difficultés qu’il a pu rencontrer et les analyse avec beaucoup de lucidité : « Il a fallu trouver un partenaire industriel, un schéma économique viable, des développeurs d’applications fiables. C’est un parcours du combattant car il y a beaucoup d’escroqueries dans ce domaine, ce qui fait perdre du temps et de l’argent. On se relève de ces obstacles en faisant preuve de persistance, et de recul. Quand on trébuche, il faut se relever, sauter, et rebondir. C’est aussi ce qui fait toute la saveur de l’entreprenariat. ». Cet état d’esprit transparaît jusque dans le nom symbolique de son entreprise : « Vous avez déjà essayé de casser une noix de coco ? Moi oui, et même en la lançant contre un rocher, on n’obtient pas d’égratignure. Pour accéder à son lait, produit commercialisable, il y a tout un processus mis en place. Coco Factory, c’est une image pour parler d’une usine qui transforme des idées brutes en solutions commerciales ! »

Le lancement des TapCards est prévu pour juin. « Au-delà de son utilité, ce produit doit prolonger l’univers de chacun et être la clé de nos précieux souvenirs. J’ai choisi de faire une marge très faible pour pouvoir le proposer à tous les budgets. Pour moi le plus important c’est qu’il rende mes clients heureux ».



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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