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COVID-19 | Une nouvelle économie voit le jour… 2

COVID-19 | Une nouvelle économie voit le jour… 2

Suite à l’apparition du virus en 2019, l’économie mondiale s’est trouvée fortement bouleversée. Elle a ensuite connu un arrêt mondial assez brutal lié aux différentes mesures pour freiner sa propagation. Cette crise sanitaire a cependant créé de toutes nouvelles opportunités sur le marché de l’hygiène et de la désinfection surtout, mais pas seulement. Une toute nouvelle économie a ainsi vu le jour et change la donne dans beaucoup de secteurs.
Pour traiter ce sujet, le Journal de l’Eco vous propose un article en quatre parties.


Pour lire la première partie de l’article publiée mercredi, veuillez cliquer sur ce lien.

Le masque : nouvel accessoire indispensable

Autre produit incontournable depuis le début de cette crise : le masque. Denrée rare et convoité lors du premier confinement, le masque s’est progressivement installé dans les supermarchés depuis le 4 mai 2020 et est encore aujourd’hui un produit star affiché la plupart du temps en tête de gondole.

Ce succès est bien sûr dû l’élargissement de l’obligation du port du masque dans tous les lieux publics fermés mais aussi sur la voie publique de certaines villes. Il est ainsi devenu en quelques mois un produit de première nécessité. 

Les ventes de masques ont généré 175 millions de chiffre d’affaires dans la grande distribution. Durant la seule semaine du 11 au 17 mai, qui a suivi le déconfinement, il s’est vendu pour 37 millions d’euros de masques. Comme pour les produits d’hygiène et d’entretien, de nombreuses entreprises tentent de tirer partie de cette opportunité et s’approprier des parts de ce marché en plein essor. La plupart des magasins de prêt-à-porter ont sorti leurs masques en tissu et un grand nombre d’enseignes a développé des masques jetables ou réutilisables.

 

La mercerie tire son épingle du jeu

Durant le premier confinement, le secteur de la mercerie a profité de la pénurie de masque et a ainsi augmenté ses ventes de 48%. Les consommateurs ont cherché le matériel afin de fabriquer eux-mêmes leurs masques, c’est pour cette raison que les ventes d’élastiques ont bondi à 103% et celles du fil à coudre à 78%.

Les entreprises ont d’ailleurs été très réactives et ont rapidement proposé des kits pour fabriquer des masques. Ces kits ont eu un très grand succès dès leur lancement et même si les ventes ont un peu ralenti aujourd’hui avec l’arrivée en masse des masques jetables, ils restent toujours très bien placés. Certaines entreprises du secteur de la mercerie ont d’ailleurs intégré ces kits à leur offre permanente.

Si la demande est toujours là, c’est parce que ces masques en tissu se démarquent des masques chirurgicaux sur plusieurs aspects.

Ces kits répondent tout d’abord à une tendance de consommation plus durable qui a le vent en poupe ces derniers temps. Un masque en tissu permet de réduire son impact sur l’environnement grâce une diminution des déchets. Un point qui a son importance quand on sait que le masque chirurgical a été le déchet de l’année 2020.

En plus de la satisfaction d’avoir réalisé soi-même son masque, il est également possible de l’ajuster à sa morphologie, chose impossible avec les masques jetables fabriqués à la chaîne et donc de taille standard.

Il est donc possible que ces bons résultats réalisés par le secteur de la mercerie perdurent encore quelques temps car certains consommateurs ont pris goût à la couture et se sont mis à fabriquer autre chose que des masques.

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Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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