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Djihadisme et Décadence

Djihadisme et Décadence

Chronique de libre expression : Des Français contre la France…


Les attentats « islamistes » ne sont pas que des faits de guerre stimulés par cet infâme Califat lointain (et en voie d’effondrement) : ce sont aussi des faits de guerre civile de certains Français contre la France, contre une certaine France, décadente et cynique, hédoniste et immorale, contre le système français bureaucratisant, lobotomisant, méprisant, récusant ou évacuant les problèmes plutôt que de les assumer pour les résoudre, contre cette France idéologique du déni des réalités économiques, politiques et sociales.
Il ne faut pas se leurrer, la religion n’est qu’un amplificateur dans toute cette affaire. Il s’agit, sur le fond, de la révolte sanglante de quelques minus habentes de banlieue, plus ou moins délinquants, que l’on n’a pas su ou voulu éduquer convenablement à la citoyenneté.
La guerre d’Algérie (et, plus globalement, du Maghreb) est loin d’être finie dans la tête, le cœur et les tripes de beaucoup de Français (musulmans ou non). Les accords d’Evian n’ont rien réglé, que du contraire : De Gaulle s’y est cyniquement débarrassé du problème, sans rien résoudre, mais en provoquant de nouveaux et insolubles problèmes en France (Pieds-noirs, Harkis, HLM en carton, banlieues fourgons, mains-d’œuvre à bas prix importées puis laissées pour compte, etc.).

Les loisirs, les plaisirs, les fêtes et les spectacles : voilà résumée, en quatre mots, toute la religion de cette « fin de monde » occidental, la religion des bobos clairement hédonistes, vaguement gauchistes, vaguement humanitaristes, vaguement droit-de-l’hommistes, férus de narcissisme, de nombrilisme, de sentimentalisme, d’universalisme et de convivialisme apparent et superficiel (les autres, oui, mais choisis et seulement quand on veut bien, le temps d’une « fête » ou d’un spectacle que l’on met soi-même en scène et où l’on se met soi-même en scène).
Naguère, cela s’appelait la décadence ou la dégénérescence.
Cette religion de la décadence (dont le symbole, le 13 novembre 2015, fut le Bataclan, les cafés et le stade de France) est aussi celle que veut combattre l’islamisme radical au nom de sa volonté de régenter le monde entier et de le faire entrer de force dans ses valeurs prétendument coraniques.
Entre décadence et violence, il y a une troisième voie qu’il faut vouloir : celle du néti-néti indien (ni-ni), celle du nouveau paradigme qui repose sur cinq piliers : l’intériorité, la frugalité, la virtuosité, la subsidiarité et la réticularité.

N’oublions jamais que la très grande faiblesse constitutive de l’Islam est de ne (re)connaître qu’un seul type de relation : celui de domination/soumission qui, inévitablement, implique la violence (l’autre nom du djihad, qu’il soit intérieur – violence contre soi – ou extérieur – violence contre l’autre). Il y a, dans cette violence native, un triste goût de mort et de sang.

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Une rubrique de libre opinionde Marc Halévy

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