Tourisme, restauration

Du nouveau en cuisine, L’Oeuf à la Coque et son chef lyonnais aux multiples tabliers, Jean-Claude Chalies, nous dévoile la recette de sa création

Du nouveau en cuisine, L’Oeuf à la Coque et son chef lyonnais aux multiples tabliers, Jean-Claude Chalies, nous dévoile la recette de sa création

Vous en avez assez de rater la moitié du repas lorsque vous invitez des convives à dîner car c’est vous qui cuisinez ? Invitez donc un chef à domicile et profitez de son savoir-faire, de sa bonne humeur et de votre temps ! C’est ce que vous propose, entre autres services, Jean-Claude Chalies depuis mai 2015, avec sa société au nom irrésistiblement évocateur : L’œuf à la Coque. Autodidacte et passionné de cuisine depuis tout petit, il aime créer des plats festifs, au gré d’une cuisine inventive, fraîche et ludique.


Pour ce lyonnais de 36 ans qui a créé sa société de cuisine événementielle en mai 2015 depuis chez lui dans le 3° arrondissement, il était tout naturel de proposer une gamme très vaste de services autour de la cuisine : « J’ai globalisé mes prestations de service sous l’appellation « cuisine événementielle » car je propose aussi bien d’organiser un buffet pour un anniversaire ou un mariage comme le ferait un traiteur que de venir cuisiner à domicile pour les particuliers comme le ferait un chef ou bien encore du catering (terme anglais qui désigne les repas servis au personnel (artistes et techniciens) pour le monde du spectacle, les concerts ou le tournage de film) .»

Jean-Claude Chalies est un autodidacte qui a appris « sur le tas » grâce à sa curiosité, son instinct et son amour pour la cuisine depuis l’enfance : « Ma mère cuisinait beaucoup et j’adorais être avec elle en cuisine et la regarder faire. » C’est aussi par goût des bonnes choses que Jean-Claude Chalies a choisi de baptiser son entreprise l’Oeuf à la Coque : « Tout le monde connait l’œuf à la coque, c’est un plat gourmand et traditionnel mais plus élaboré qu’un œuf au plat et avec un visuel intéressant pour en faire un logo ». Il aime décrire sa cuisine comme « inventive ».  « Je cuisine à l’instinct, avec des produits de saison et j’aime faire le marché. Je réalise aussi bien des menus semi-gastronomiques pour les réceptions  qu’une cuisine de «  cantine » pour le monde du spectacle et je m’adapte à tous les budgets, petits ou grands.»

Pourtant, son chemin de cuisinier n’était pas tout tracé : « J’ai obtenu un bac+3 en communication à la suite duquel  j’ai exercé le métier d’agent immobilier, puis celui de commercial itinérant à travers toute la France. Ensuite, j’ai  travaillé dans une société de transport pendant 6 ans où j’ai débuté comme livreur avant de finir comme responsable. Mais me confrontant à un problème de renouvellement de permis de conduire, j’ai saisi l’opportunité de changer de voie et de créer ma société ». C’est entouré d’amis restaurateurs, chez qui ses connaissances et son savoir faire ont pu être affinés, que notre chef a révélé tous ses talents culinaires. « Mes amis me sollicitaient beaucoup pour que je vienne les aider dans leur restaurant ou lors de repas de famille et entre amis.  C’est grâce à cette expérience que j’ai pu me lancer dans cette aventure. »

Ses connaissances dans le monde du spectacle lui ont également permis d’obtenir un contrat de prestations dès le démarrage de sa société. « J’avais déjà préparé mon réseau depuis des années avant de créer mon entreprise et ça m’a permis de travailler dès le départ. » Pour cet amoureux de la liberté et de l’autonomie, devenir indépendant s’est imposé : « J’ai toujours rêvé d’être mon propre patron et avoir eu l’opportunité de me lancer est un aboutissement. Le choix du statut d’auto-entrepreneur pour démarrer est une sécurité et un coup de pouce, je conseille d’ailleurs à tout le monde de débuter de cette façon, car même avec des idées simples et en étant souriant, tout le monde peut essayer !»

Pour la suite de son menu, Jean-Claude Chalies se voit bien continuer à se déplacer au gré des commandes et devenir propriétaire d’ici quelques années : « Je souhaite continuer à cuisiner sur un mode itinérant puis me fixer dans plusieurs années en ayant un local ou un restaurant ». Gageons que d’ici là notre chef aura déjà ravi beaucoup de papilles !



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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