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E2IA, un cluster d’excellence où l’innovation règne en maître

E2IA, un cluster d’excellence où l’innovation règne en maître

En Auvergne, les PME innovantes dans le secteur de l’environnement sont regroupées au sein du cluster d’excellence E2IA. Le Journal de l’éco est allé à la rencontre de Julien Troquet, son président et gérant de Biobasic Environnement, pour présenter les ambitions de cette plate-forme.


En 2008, Biovitis, Numtech, Sol Solution et Biobasic Environnement se sont associées pour créer le cluster E2IA. Objectifs : renforcer la visibilité des PME innovantes dans le secteur de l’environnement et mutualiser les moyens humains, matériels et techniques pour obtenir des co-financements de recherche et de développement.  « Nos actions se traduisent par une volonté de réunir les entreprises pour mutualiser des moyens commerciaux et partager des expériences, mais aussi pour développer des projets collaboratifs entre les différents membres afin de renforcer l’offre. », explique Julien Troquet, président d’E2IA et gérant de Biobasic Environnement.

Grâce au cluster, les entreprises membres se fédèrent autour d’une thématique de recherche afin de déposer une demande de co-financement que ce soit au niveau régional, national comme européen. Ces projets collaboratifs impliquent au moins deux entreprises et un laboratoire public de recherche. « L’idée est que le cluster soit le facilitateur de tout ça ! Afin de pouvoir faire rencontrer des entreprises et constituer des groupes de travail, nous organisons des petits déjeuners thématiques et des journées E2IA une fois par trimestre. Nous avons déjà travaillé sur le traitement des odeurs industrielles et des stations d’épuration, mais aussi sur le traitement des eaux et l’énergie. ».

Afin de pouvoir intégrer le cluster, l’entreprise doit être une éco-entreprise auvergnate qui travaille sur des technologies innovantes

Agréole développement, Alticentre, ATHOS environnement, Echalier, Enerjit, FEM, Fidal, RevLum, Sibylux… Aujourd’hui, E2IA compte 26 membres. « Afin de pouvoir intégrer le cluster, l’entreprise doit être une éco-entreprise auvergnate qui travaille sur des technologies innovantes et qui a des besoins de recherche et de développement. Pour devenir membre, il faut remplir le formulaire de contact sur notre site Internet puis remplir une fiche d’adhésion qui sera soumise aux membres du bureau pour validation. Pour les deux ans à venir, nous nous sommes fixés l’objectif de doubler les membres du cluster pour arriver à une quarantaine d’entreprises et pouvoir générer 3 à 4 nouveaux projets par an. Nous souhaitons aussi pérenniser nos actions commerciales notamment l’organisation de salons professionnels. Notre objectif est de participer de façon collective à 2 salons minimum par an dont celui de Pollutec. »

E2IA bénéficie du soutien de nombreux partenaires. L’Etat et la Région prennent en charge les coûts de fonctionnement à hauteur de 50 % soit 70 000 € par an, Clermont Communauté apporte des subventions permettant de payer le loyer. Afin de pouvoir co-financer les projets de recherche, le cluster fait également appel aux collectivités locales, au ministère de la Recherche ainsi qu’aux fonds européens (FEDER).

Porté par une dynamique d’innovation depuis ses débuts, E2IA a eu le privilège de recevoir en 2010 le label « cluster d’excellence » décerné par la région Auvergne et l’Europe. « Ce titre contribue à dynamiser l’innovation collective et à faciliter, via l’organisation de clusters, l’innovation en apportant des co-financements sur des programmes de recherche coopératifs. »

Le 17 janvier 2014, de 9h à 12h, E2IA a organisé ses 9e rencontres dans les locaux de la pépinière d’entreprises Pascalis avec un programme relativement chargé. Les évolutions d’OSEO vers BPI France, le Fonds d’Investissement Auvergne Durable (FIAD) et un rendez-vous B to B ont rythmé cet événement.

Un publi-rédactionnel du Journal de l’éco

Catty Tavel

Logo_E2IA

 

 



Publi-rédactionnel

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