Société

Engagement | Guy Roche se met au service du CFA d’Ambert

Engagement | Guy Roche se met au service du CFA d’Ambert

Guy Roche se présente toujours comme « agent immobilier ». Il exerce ce métier depuis 21 ans. En parallèle à cette activité dans l’immobilier, cet altruiste que renforce le désir de s’intéresser aux autres, prend de son temps libre pour s’investir dans un CFA à Ambert.


Pouvez-vous vous présenter ? 

J’ai été militaire pendant 25 ans, et puis j’ai créé mon entreprise dans l’immobilier. J’adore voir les yeux des gens briller quand ils signent un compromis ou un acte de vente. Aujourd’hui, j’agis davantage sur la gestion et sur le développement de l’entreprise.

En parallèle à cette activité dans l’immobilier, vous prenez de votre temps libre pour vous investir dans un CFA à Ambert.

Au cours de ma vie professionnelle, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui m’ont beaucoup appris sur des sujets variés. Tout ce terreau d’associations que l’on a sur notre pays est extraordinaire, dans tous les domaines : le sport, l’humanitaire, etc. Aujourd’hui, j’ai plus de 60 ans, et je suis à un âge ou c’est aussi mon rôle de participer, en donnant aux autres, tout en me faisant plaisir.

Mon plaisir à moi, c’est l’économie. Je suis élu à la Chambre de Commerce et d’Industrie, et de ce fait, on choisit des missions plus particulières. Moi, j’ai choisi l’apprentissage et la formation, ce domaine dans lequel je souhaite transmettre des valeurs et du savoir.

En quoi consiste cet engagement par le bénévolat ?

Concernant l’apprentissage, je suis trésorier de l’Institut des Métiers à Clermont-Ferrand où il y a près de 2000 apprenants, 160 salariés et 11 millions d’euros de budget.

Le CFA d’Ambert est un tout petit centre qui a eu quelques soucis financiers et a été mis en redressement. L’Institut des Métiers a souhaité porter ce CFA et j’en suis ainsi devenu le président.

 

Avez-vous une vision plus particulière liée aux du CFA d’Ambert ?

Le hasard m’a complètement mené vers ce CFA, mais je pense que c’est notre mission d’éclairer nos territoires. Aujourd’hui, la proximité est plus importante que jamais. Je pense que l’on se dirige vers un avenir où la fabrication sera davantage locale. Je suis content de pouvoir éclairer le territoire d’Ambert car on a une partie de la filière bois qui est exceptionnelle, et le CFA d’Ambert possède des outils exceptionnels dans cette filière.

J’ai donc complètement trouvé du sens dans la valorisation de cette filière et de ce CFA. Ma ligne directrice, c’est de participer à la mise en valeur du territoire. Je n’ai pas la prétention de l’éclairer à moi tout seul, mais je fais partie de ces petites poussières qui, toutes ensembles, forment la voie lactée.

A travers votre engagement personnel, quelles ambitions voulez-vous déployer pour les centres de formation et d’apprentis de manière générale ?

L’ambition est très nette, c’est de relever ce centre de formation en particulier et pourquoi pas d’autres, dont l’Institut des Métiers, et de donner la possibilité à des apprenants locaux d’avoir des outils pour travailler à proximité. On va pouvoir donner aux entreprises, toujours en proximité, de nouveaux talents. Je trouve que c’est une belle histoire que nous avons à écrire ensemble. Ensemble, car il est important de préciser que cette histoire est collective.

L’Institut des Métiers est porteur de ce projet de redresser le CFA d’Ambert, mais nous sommes aidés par la CCI, son Président Claude Barbin, par les élus des mairies, des communautés de communes et des régions, et par les filières professionnelles. Sans l’aide de chacun, nous ne pourrons rien. Dans cette formidable aventure au service de nos jeunes et nos territoires, notre effort à tous doit se vivre dans un investissement uniquement destiné à la trentaine d’élèves du CFA d’Ambert. Ils sont notre présent et notre avenir. C’est pour eux et tous les jeunes inscrits dans les CFA ou à l’Institut des Métiers que je souhaite contribuer en associant d’autres talents à cette belle histoire.

 



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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