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Envie Loire : une success story d’entreprise solidaire dans la région Auvergne-Rhône-Alpes

Envie Loire : une success story d’entreprise solidaire dans la région Auvergne-Rhône-Alpes

Envie Loire est une entreprise qui crée de l’emploi solidaire. En achetant, on créé un emploi local, le tout en donnant une seconde vie à du matériel récupéré dans la région. Envie Loire est désormais implantée à Saint-Étienne et Roanne.


Qu’est-ce qu’Envie Loire

Présent dans la Loire depuis 1993, Envie Loire est une entreprise d’insertion, et mise sur l’alliance du projet social, l’éco-responsabilité et les performances économiques. Envie Loire fait partie du réseau Envie, comptant près de 50 entreprises d’insertion réparties sur toute la France.

Dans le magasin stéphanois, on trouve du gros électroménager à des prix largement inférieurs au prix du neuf. Ces produits sont issus des collectes d’appareils usagés, réalisées par l’entreprise solidaire dans les magasins. Ce sont plus de 9 000 tonnes de matériel qui ont été récupérées par an.

Des tournées sont organisées dans des déchetterie, auprès de grands distributeurs et des particuliers. Tous ces appareils sont réparés, contrôlés et envoyés si besoin au recyclage par une équipe de 18 salariés en réinsertion professionnelle : des titulaires du RSA, des jeunes sans diplôme, des chômeurs longue durée.

Les objectifs d’Envie Loire

L’objectif de cette structure est de lutter contre la précarité et l’exclusion. L’emploi est un vecteur d’insertion sociale, il est donc au cœur du projet.

L’entreprise solidaire emploie une cinquantaine de salariés, dont une quarantaine en parcours d’insertion : des chômeurs de longue durée, des travailleurs handicapés, des jeunes sans qualification. Ils deviennent des vendeurs, des magasiniers, ou bien des réparateurs.

Pierre-Gilles Gayet estime qu’environ 60% des employés retrouvent l’envie et la voie de l’emploi après leur passage à Envie Loire. Les salariés sont accompagnés par des encadrants techniques. En 2015, Envie Loire enregistrait un chiffre d’affaire de 800 000 €, soit une hausse de 15% comparé à l’année d’avant, et 3 000 objets ont été rénovés.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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