Santé

Faire d’Auvergne-Rhône-Alpes la deuxième région thermale de France

Faire d’Auvergne-Rhône-Alpes la deuxième région thermale  de France
Aux thermes de Châtel-Guyon, photo Joel Damaze

Les Thermalies de Lyon, le salon de l’eau et du bien-être, ont été l’occasion, pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, de mettre l’accent sur une activité devenue un véritable atout d’attractivité touristique. Un vaste plan d’investissement est en cours dans douze des vingt-quatre stations de la région. L’objectif des Thermalies est de faire d’Auvergne-Rhône-Alpes la deuxième région thermale de France derrière l’Occitanie.


Chaque année, plus de 600 000 assurés sociaux suivent une cure de 18 jours sur prescription médicale dans l’une des 110 établissements thermaux recensés en France. Plus de 100 000 emplois directs, indirect ou induits qui génèrent un volume d’affaires de plus de 1,1 milliard d’euros sont à la clé !

Ces chiffres expliquent pourquoi Auvergne-Rhône-Alpes a décidé d’investir massivement dans la filière thermale avec une grande ambition : dépasser la Nouvelle Aquitaine qui est aujourd’hui la deuxième région thermale de France.
100 millions d’euros de retombées économiques.

« Le thermalisme constitue indéniablement l’un des points forts de la région, avec 100 millions d’euros de retombées économiques dont 25% environ de clientèle régionale. On vient désormais du monde entier en cure en Auvergne-Rhône-Alpes, même si l’Angleterre, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et la Russie figurent parmi les principaux marchés émetteurs » explique Lionel Flasseur, directeur général d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a voté en 2016 l’investissement de 20 millions d’euros. Fort du succès du premier plan thermal, un deuxième plan sera lancé fin 2019, avec un niveau d’investissement a priori équivalent.



Un article de Maud LAURENT

Si vous avez aimé cet article,
partagez le !