A la Une

Ile-de-France | Des investissements pour la qualité de l’air dans le métro

Ile-de-France | Des investissements pour la qualité de l’air dans le métro

L’amélioration de la qualité de l’air en Île-de-France est une des grandes priorités de la Région Île-de-France et d’Île-de-France Mobilités. Le renouvellement en cours des métros et des RER par Île-de-France Mobilités, ainsi que le remplacement des extracteurs d’air dans les stations, permettront d’améliorer sensiblement la qualité de l’air dans l’ensemble des espaces souterrain du réseau de transport en commun.


A court terme, les vingt stations les plus polluées seront équipées des solutions de nettoyage de l’air qui ont démontré leur efficacité dans le cadre des expérimentations lancées par la Région Île-de-France.

Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France et d’Île-de-France Mobilités, demandé à Airparif, en lien avec la RATP, une mission d’expertise sur le système de mesure de la qualité de l’air dans le métro parisien, pour s’assurer du bon état de fonctionnement des capteurs, ainsi que de la complétude des données recueillies et publiées.

Le programme de modernisation des rames et des trains s’élevant à 10 milliards d’euros permettra de remplacer d’ici 2033 tous les vieux métros ainsi que les trains des RER B, D et E. Ils seront équipés de systèmes de freinage électrostatique, ce qui permettra de réduire considérablement les émissions de particules dans le métro et les RER en souterrain.

Sans attendre le renouvellement de l’ensemble des trains et des métros, des tests sont à l’œuvre pour modifier les rames actuelles, avec notamment de nouvelles semelles de frein, de nouveaux matériaux et de nouveaux ensembles disque/plaquette. De plus, Île-de-France Mobilités a engagé un plan de remplacement des extracteurs d’air d’ici 2033 pour ventiler les espaces souterrains. Île-de-France Mobilités investit 200 M€ sur la période pour une meilleure évacuation des particules et un renouvellement de l’air dans les espaces.

La Région Île-de-France a lancé un appel à projet de 1M€ pour expérimenter plusieurs solutions de dépollution de l’air dans le métro. Cet appel à projets a connu un grand succès (17 candidatures) et 5 lauréats ont été retenus : la première solution consiste à implanter sur le quai des stations un appareil de filtrage par ionisation positive, comme par exemple ceux mis en place par Suez à la station Alexandre Dumas et Air Liquide à la station Foch. Cette expérimentation indique que 20 à 30% des particules fines sont capturées à proximité de l’appareil de filtrage (les deux caissons couvrent environ 50% du quai sur lequel ils sont installés).

La deuxième solution est développée en partenariat entre la SNCF et Tallano. Il s’agit d’implanter un captage des particules issues du freinage du métro juste derrière les freins via une sorte de petit aspirateur. C’est très innovant, et il a fallu d’abord la tester sur un banc d’essai avant de démarrer une première expérimentation sur une rame en circulation. Ce type de solution permet de réduire les particules à la source de près de deux tiers.

Dès les modifications techniques nécessaires effectuées pour limiter l’encombrement des appareils sur les quais et réduire leur bruit, les vingt stations les plus polluées des transports en commun franciliens seront équipées des solutions de nettoyage de l’air qui ont été testées.

 

 



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

Si vous avez aimé cet article,
partagez le !