Artisanat

Île de France | Une histoire céréalière

Île de France | Une histoire céréalière

Terre de tradition agricole et berceau de la symbolique baguette, l’Île-de-France, région particulièrement attractive, bénéficie d’atouts importants : la qualité de son blé et sa position géographique. Deux composantes qui font de ce territoire une source d’emplois tournés vers l’extérieur, avec 70% de sa production destinée à l’exportation.


Historiquement meunière et afin de nourrir la population parisienne, l’Île-de-France est réputée pour sa production de blé de qualité qui donne à la farine une haute valeur boulangère.

Bénéficiant de terres fertiles et de conditions climatiques privilégiées, l’Île-de-France délivre aujourd’hui une production céréalière de qualité, couvrant à elle seule 64% de la surface agricole utile, soit près d’un tiers du territoire régional. 2,9 millions de tonnes sont produites sur une surface de 363 000 hectares : majoritairement du blé tendre (63%), suivi par l’orge (23%) et le maïs (9%), avec des rendements particulièrement bons pour le blé tendre et le maïs justifiant ainsi un 3e rang au niveau national.

Grâce à sa position géographique centrale et à ses infrastructures permettant de faciliter le transport des trains, la région Île-de-France peut ainsi assurer la commercialisation de sa production céréalière, au-delà de son territoire. En effet, si 30% de la production francilienne est utilisée localement, 70 % (soit 2 millions de tonnes) est destinée à d’autres régions françaises ou encore exportées à l’international.

Afin d’assurer une production compétitive, des actions ont été mises en œuvre : d’abord, l’acheminement plus efficient de la production destinée aux clients à l’exportation : les pouvoirs publics et les acteurs professionnels travaillent au développement du transport fluvial, notamment par le projet de canal Seine Nord Europe en direction aussi bien de Rouen que des marchés du Nord de l’Europe, ainsi que du transport ferroviaire pour limiter le nombre de camions sur les routes et ainsi limiter les coûts et l’impact environnemental.

Ensuite, une démarche responsable et citoyenne : la ferme expérimentale de Boigneville, dans l’Essonne, développe sur 150 hectares des grandes cultures où l’Institut du Végétal explore le futur de l’agronomie. Des start-ups viennent y tester, grandeur nature, des solutions alternatives aux produits de chimie de synthèse, accompagnant ainsi la transition agro-environnementale.

La filière céréalière locale représente près de 39 000 emplois directs, pour une valeur ajoutée estimée à 1,8 milliard d’euros. 68,2% de ces emplois concernent la boulangerie artisanale, 13,3% la production, suivis de 8,3% pour la boulangerie industrielle et 3,4% pour le travail des grains.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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