Immobilier
Sur l’année, la hausse des prix immobiliers reste de mise à Lyon (+ 7,6 % d’après une étude de Seloger.com). Et intra-muros, on constate une augmentation de 10 % minimum dans quatre arrondissements sur neuf. Les VIe et IXe sont respectivement l’arrondissement le plus cher et le moins cher. Décryptage.
Forte hausse du prix de l’immobilier : + de 10 % dans 4 arrondissements
Le Ier lyonnais (Terreaux, Pentes de la Croix-Rousse, les Chartreux, Saint-Vincent Croix-Paquet) a beau être le plus petit des neuf arrondissements dont se compose la capitale des Gaules, tout porte à croire que les prix de ses logements subissent une véritable poussée de croissance. Jugez plutôt, les données compilées par le baromètre LPI-SeLoger indiquent qu’en l’espace de douze mois, les prix y ont progressé de 12,2 %.
Il est toutefois intéressant de souligner que le Ier lyonnais n’est pas le seul arrondissement de la Ville aux Deux Collines à voir ses prix immobiliers prendre de l’altitude. Lui sucent la roue les IIIe (+ 10,4 %, la Part-Dieu, la Préfecture, la Villette, Moncey), VIe (+ 10,6 % / Brotteaux, Bellecombe, Masséna) et VIIe (+ 10,4 % / la Guillotière, Gerland, Jean Macé) arrondissements.
Seul le IVe arrondissement se distingue par une légère croissance négative des prix de son immobilier. Du Plateau de la Croix-Rousse aux quartiers de Serin-Gillet et du Gros Caillou, les prix au m² perdent 0,3 % sur l’année.
Le m² lyonnais se monnaye aux alentours de 4 298 €. En France, devenir propriétaire dans l’ancien coûte 3 897€ du m².
Des prix moins élevés dans le XIe
Affichant des prix inférieurs à la moyenne nationale (3 à70 €), le IXe lyonnais (Saint-Rambert-l’île-Barbe, Vaise, Gorge-de-Loup) est meilleur marché, immobilièrement s’entend, que les huit autres arrondissements de Lyon.
Seuls le VIIIe (3 294 € / le Bachut, Monplaisr, Mermoz) et dans une moindre mesure, le VIIe (3 934 € / la Guillotière, Jean Macé, Gerland) pourraient le déloger de la première marche du podium. En revanche, le m² reste cher (plus de 5 000 €) dans les IIe (Cordelliers, Bellecour, Ainay, Sainte-Blandine, Perrache, Confluence) et VIe (les Brotteaux, Belecombe, Cité Internationale, Masséna) arrondissements.
Une marge de négociation inférieure à la moyenne nationale
Avec une marge de négociation constatée de 2,6 % en moyenne, négocier un appartement à Lyon ne devrait pas être une partie de plaisir. Comme le fait remarquer Michel Mouillart, Professeur d’économie à l’Université Paris-Ouest et porte-parole du baromètre LPI-SeLoger : « Avec l’arrivée de l’automne, la pression de la demande devrait se relâcher et les marges se redresser durant l’hiver. ». Mais pour l’instant, les propriétaires-vendeurs lyonnais semblent peu enclins à consentir des rabais aux futurs acheteurs…
Source : seloger.com
Photo : www.freepik.com – Designed by xb100
Communiqué de presse