RH & Management

Entre craintes et opportunités

Entre craintes et opportunités

L’Institut d’Administration de l’Entreprise, l’ANDRH Auvergne, en partenariat avec la CPME Puy de Dôme, a organisé son séminaire annuel. Cette conférence portait sur un thème, source de débat en France : « DRH, chefs d’entreprise et managers, face à l’intelligence artificielle (IA), quelle place pour l’intelligence émotionnelle ? »


A l’origine, de ce concept se trouve le mathématicien Norbert Wiener qui lance la cybernétique dans les années 1940. Il définit, l’intelligence artificielle, comme « la science du fonctionnement de l’esprit humain ». Très vite cela impulse plusieurs idées pour les chercheurs, qui décident de se concentrer sur les cellules nerveuses.

C’est dans cette optique que l’expression intelligence artificielle, en tant que telle, apparaît en 1956 avec Alan Turing et la machine Enigma.

Pour définir l’IA, aujourd’hui, Nicolas Spatola, chercheur au Laboratoire de Psychologie Sociale et Cognitive de l’Université Clermont Auvergne, énonce que cet aspect correspond à la capacité à traiter de l’information et à corréler des données de plus volumineuses livrées par la captation, le stockage et l’analyse de nos comportements observés de façon continu.

Pour certains, notamment au sein de l’ANDRH, l’intelligence artificielle est la clé du futur.


La Robotisation comme remède au chômage

Pierre Grand-Dufay, chef d’entreprise et auteur du roman le monde de Tim, a fait part, lors de ce séminaire, de son optimisme pour l’intelligence artificielle, qui pour lui ne peut que profiter à l’humanité.

Il insiste sur le fait que la France souffre d’un déficit de robotisation au sein de ses usines. Ainsi celui-ci croit aux capacités de ce pays d’aborder cette révolution numérique en raison de l’essor de l’intelligence artificielle au niveau des services aux personnes.

Elle aide, selon Christine Bélime consultante et ex présidente des DCF de Clermont, Pierre Beal président de Numtech et Pierre Grand-Dufay, « incontestablement le commercial à devenir plus efficient ». Grâce à cette notion les recrutements seraient plus efficaces.

Cependant, derrière toute révolution se développent de nouvelles problématiques.

L’intelligence artificielle comme obstacle à l’intelligence émotionnelle ?
Pour certains, dont André Brunetière, Directeur R&D et Product Management de CEGID, l’intelligence artificielle et l’intelligence émotionnelle, ne peuvent pas être liées. Selon lui, cette première sape notre capacité à gérer les situations complexes, empêche les individus à douter et à faire preuve de discernement.

L’intelligence artificielle conditionnerait les esprits.

Il a souligné, lors de ce colloque, le fait que le monde d’entreprise a besoin d’émotion. Enfin, tous ont été unanimes pour dire qu’un des rôles principaux des managers est aujourd’hui de générer des émotions positives.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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