Société

Interview | David Bory, sportif et chef d’entreprise

Interview | David Bory, sportif et chef d’entreprise

Ancien joueur international de rugby à XV, David BORY est un sportif emblématique du bassin clermontois. A l’âge de 44 ans, il multiplie les parcours depuis l’ASM Montferrand. Retour sur sa carrière et sa nouvelle vie de gérant de salles de fitness à Clermont-Ferrand.


Évoluant au poste d’ailier sous les couleurs de l’AS Montferrand puis du club du Bath entre 2005 et 2005, David BORY revient sur les plus beaux moments de sa carrière. Les deux finales perdues contre Toulouse, la saison de 2001 qui lui a permis de réellement grandir et évoluer . “C’était le tournoi de ma carrière” affirme-t-il. Sans oublier le Grand Chelem du Tournoi des Six Nations en 2002 et son aventure en Angleterre.

La fin de sa carrière sonne en 2008, une fin de carrière plutôt amère pour David BORY. En effet, il enchaîne les passages à l’infirmerie en raison de problèmes musculaires au mollet gauche. Également en fin de contrat avec son club, il est difficile pour lui comme il l’indique “ de rebondir dans un autre club en ne jouant que deux matchs dans la saison ».  

David Bory, des sports qui lui collent à la peau

Très tôt, il se prend de passion pour le Crossfit et la musculation. David Bory veut alors devenir professeur de sport. Il intègre l’UFR STAPS à Clermont-Ferrand, obtient son DEUG 2, puis se dirige vers une licence option Performances et entraînements pour “progresser individuellement”. Il aspire alors à devenir préparateur physique.

Toutefois, c’est l’entraînement par un coach australien aux méthodes révolutionnaires durant sa carrière de rugbyman que le déclic est réellement apparu. C’est à ce moment-là que nait réellement sa passion et son attrait pour la préparation physique.

En 2012, il exauce son second rêve après le rugby, celui de devenir coach sportif. Il monte alors sa salle de sport Moving Express à Aubière, aujourd’hui Fitness Park. En parallèle, il obtient les diplômes d’État lui permettant de donner des cours individuels et collectifs.

“Mon but, c’était aussi d’aider les gens autour de moi qui avaient envie de progresser physiquement et leur apporter un bien-être au niveau de la santé”, déclare-t-il.  C’est en 2014 que l’aventure CrossFit Aubière commence. Un sport alors encore associé aux professionnels et non accessible à tous en France. David BORY veut “casser cette image” pour faire “découvrir le CrossFit d’une manière différente”.

Seulement depuis un an, comme dans tous les secteurs, les salles de fitness sont impactées par la crise sanitaire qui touche le monde entier. “Nous vivons une situation assez dramatique”, déplore-t-il.

Durant le premier confinement déjà, les salles ont été fermées sans aide de l’Etat, du 15 mars au 2 juin. Le 12 octobre sonnait la date de leur fermeture, à ce jour sans voie de sortie.

Il tente alors de garder le lien avec les adhérents et met en place des groupes privés sur les réseaux sociaux, propose des séances à domicile. Cependant, malgré les aides de l’Etat depuis octobre 2020, David BORY insiste sur l’urgence de la réouverture des salles. “C’est un moyen de décompresser, une source de bien-être. (…) Priver les gens de sport depuis plus de cinq mois, c’est dramatique”.  

David Bory a également une pensée pour les restaurants et les autres acteurs économiques du territoire contraints à rester fermés. « Vivement que nous puissions tous rouvrir nos portes, afin que tout le monde se sente mieux », c’est sa conclusion et son message d’espoir.

 



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

Si vous avez aimé cet article,
partagez le !