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Plus d’un an et demi après la promulgation de la loi « PMA pour toutes », Kaylan est le premier bébé né grâce à l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules. Cette naissance historique marque une étape importante dans l’histoire de la médecine reproductive et des droits des couples de même sexe.
Kaylan, est né le 15 février 2023 au CHU de Clermont-Ferrand. Ses mamans ont bénéficié d’un don de sperme et ont été suivies par le service AMP-CECOS. Une naissance un peu en avance qui a nécessité un passage en néonatologie. Depuis, le bébé et ses parents vont très bien.
Un bébé né grâce à la révision de la loi bioéthique
Depuis la loi bioéthique promulguée le 29 septembre 2021, l’accès à la PMA a été étendu aux couples de femmes et aux femmes seules, leur permettant ainsi de bénéficier des mêmes possibilités que les couples hétérosexuels en matière de procréation assistée.
« Nous avons été parmi les premiers hôpitaux à prendre en charge ces nouveaux publics et avons mis en place un parcours adapté. Depuis des dizaines d’années, ces femmes partaient à l’étranger pour cette prise en charge. La loi a permis de répondre aux évolutions de notre société» explique le Pr Brugnon, cheffe du service AMP-CECOS du CHU de Clermont-Ferrand.
Une nouvelle campagne de sensibilisation pour pallier la pénurie de dons
Cette naissance fait écho à l’importance du don de gamètes (spermatozoïdes et ovocytes) : un acte généreux et solidaire qui peut changer la vie de nombreuses personnes. Il y a actuellement une pénurie de donneurs et donneuses qui rend l’accès à la PMA plus difficile et allonge les délais : en moyenne 30 mois pour un don d’ovocyte et 18 mois pour un don de spermatozoïdes.
Une des mamans du petit Kaylan est d’ailleurs elle-même et dans le même temps devenue donneuse d’ovocyte pour offrir une chance à d’autres parents de concevoir un enfant.
Afin d’attirer l’attention sur l’importance du don, le CHU lance une campagne de sensibilisation à destination du grand public et des donneurs potentiels. Elle a pour but d’en augmenter leur nombre afin de répondre aux besoins des receveurs, dans toute leur diversité.
Un article de la rédaction du Journal de l’éco