La Chine dit ne « plus vouloir » nos déchets pour être recyclés

La Chine dit ne « plus vouloir » nos déchets pour être recyclés

La Chine vient de déclarer à l’Organisation Mondiale du Commerce adopter des mesures visant à interdire l’import d’un certain nombre…


La Chine vient de déclarer à l’Organisation Mondiale du Commerce adopter des mesures visant à interdire l’import d’un certain nombre de déchets jusqu’à présent couramment admis pour transformation dans le pays. L’interdiction serait effective dans quelques jours, plus précisément le 1er septembre prochain.
La Chine constitue un des maillons principaux de l’économie mondiale du recyclage. Ce vaste territoire est le premier consommateur de déchets valorisables sur la planète. Aussi sa décision de restreindre sa consommation de déchets importés va bouleverser l’équilibre de ce marché et fortement affecter les économies des pays exportateurs de déchets à différents niveaux.
Même s’il n’y a pas encore eu de publication officielle de l’ensemble des règles annoncées par la Chine, ce sujet soulève d’ores et déjà de nombreuses interrogations. Quels sont les déchets concernés ? Quel sera l’impact de cette interdiction sur l’industrie mondiale du recyclage ? Cela va-t-il avoir des conséquences sur les cours mondiaux des matières premières recyclées ? Peut-on craindre un engorgement des volumes de déchets à recycler ? Y a-t-il des solutions de substitution pour recycler les déchets ? La communauté internationale, tout autant que les acteurs du recyclage de nos territoires sont plus que jamais concernés par cette décision si elle est suivie de faits. Une situation dommageable à l’heure où les pouvoirs publiques incitent les particuliers comme les entreprises à s’organiser à travers des actes modestes, mais aussi d’envergure, dans la lutte pour la transition énergétique et la sauvegarde de notre planète.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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