Numérique, Informatique & Télécom

La cybermalveillance ne doit pas être une fatalité

La cybermalveillance ne doit pas être une fatalité

Les formidables applications que permet le numérique ne seront durables que si elles recueillent la confiance de leurs utilisateurs. Pour construire une société capable de faire face à des risques croissants, à des acteurs agiles aux techniques d’attaques de plus en plus sophistiquées, il faut systématiquement intégrer les composantes de la sécurité numérique. Pourtant, selon Jérôme Notin Directeur Général du GIP ACYMA, groupement d’intérêt public contre la cybermalveillance : « La cybermalveillance ne doit pas être une fatalité ».


La menace numérique qui plane sur nos entreprises et collectivités augmente chaque jour. Appât du gain par des mafias, volonté de vengeance d’un ancien collaborateur, quête d’avantage concurrentiel…  sont autant de raisons d’utiliser l’outil numérique à des fins malveillantes.

Ces éléments doivent être pris en compte par les dirigeants dans leur démarche de transition numérique sans pour autant la ralentir.
Connaitre le danger pour mieux se protéger reste une réalité dans le monde dématérialisé. C’est pourquoi l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) diffuse de nombreux guides pratiques recensant, pour chaque public, les bonnes pratiques de sécurité numérique à appliquer sans plus attendre (Voir les guides publiés par l’ANSSI)

Pour Jérôme Notin, « Même si de grands progrès ont été faits, l’actualité récente a démontré, à travers la diffusion du rançongiciel WannaCry et de ses variantes que certains systèmes sont encore trop largement faillibles. Ceux qui avaient été mis à jour en revanche, ou protégés par des architectures et outils de sécurité appropriés auxquels les utilisateurs étaient sensibilisés, n’ont pas été impactés par cette attaque. Il est donc possible de se protéger. »

L’État a ainsi décidé de la mise en place d’une plateforme d’assistance pour les entités qui seraient victimes d’actes de cybermalveillance. Cybermalveillance.gouv.fr est un programme interministériel d’accompagnement qui assumera un rôle de soutien en matière de sécurité du numérique, de sensibilisation et de prévention auprès de la population française et les opérateurs économiques, hors opérateurs d’importance vitale.

 

 

Au moyen de cette plateforme, les particuliers, les entreprises et les collectivités territoriales bénéficieront d’une assistance pour faire face à toutes sortes d’actes de cybermalveillance. À terme, un observatoire de la menace sera créé. La plateforme en ligne du dispositif permettra :

  • l’établissement d’un diagnostic précis de la situation
  • la mise en relation avec les spécialistes et organismes compétents proches de la victime qui l’aideront à résoudre l’incident ;
  • la mise à disposition d’outils et de publications dispensant de nombreux conseils pratiques.

Ce dispositif national d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance sera animé par le groupement d’intérêt public (GIP) Action contre la cybermalveillance (ACYMA) auquel est associée CCI France. Par sa participation en qualité de membre fondateur, CCI France participe d’ores et déjà à la conception et à la mise en place de ce dispositif qui sera lancé avant l’été 2017.

 

 



Un article de la redaction

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