Artisanat

La nouvelle image de l’Artisanat : Ces jeunes diplômés d’HEC ou de Sciences Po qui passent un CAP

La nouvelle image de l’Artisanat : Ces jeunes diplômés d’HEC ou de Sciences Po qui passent un CAP

L’Artisanat représente plus d’1,3 million d’entreprises en France et la « Première entreprise de France » a toujours la cote auprès des Français. Seulement, il reste encore à améliorer l’image de nombreuses professions et métiers pas encore considérés à leurs justes valeurs. Mais les générations changent et le journaliste Jean-Laurent Cassely nous affirme que « Le hipster pâtissier est aujourd’hui plus valorisé que le ‘cadre sup’ de la Défense ».


L’artisanat français comptabilise environ 1,3 million d’entreprises. Un chiffre en constante progression (+8,4 % en 2015).

En 2015, 155 300 entreprises artisanales ont été créées, dont près de 60 000 avec le statut de micro-entrepreneur. Plus de la moitié (54 %) des entreprises artisanales sont des entreprises individuelles. Parmi celles-ci, 26 % sont dirigées par des femmes.

L’artisanat c’est une large variété de métiers qui allient savoir-faire traditionnel mais également innovation, technologie et créativité !

Seulement le quotidien des artisans reste souvent une inconnue pour le grand public, ce qui entraine un déficit d’image et une déconsidération ressentie par de nombreuses professions exercées par 3 millions de femmes et d’hommes en France.

 

Le hipster pâtissier est aujourd’hui plus valorisé que le cadre sup’ de la Défense.

Seulement – et heureusement – les choses changent. Ainsi pour Jean-Laurent Cassely, « Le hipster pâtissier est aujourd’hui plus valorisé que le cadre sup’ de la Défense ». Dans le journal le Monde, auteur de « La Révolte des premiers de la classe » revient ainsi sur ces jeunes diplômés d’HEC ou de Sciences Po qui passent aujourd’hui un CAP.

Jean-Laurent Cassely à sous-titré son livre : « Métiers à la con, quête de sens et reconversions urbaines ».

 


« Le type qui travaille dans la com’, dans le marketing. Bref, dans un bureau d’une grande entreprise et qui a l’impression, à force de discuter par mails avec ses collègues, de perdre complètement le rapport à la réalité, au concret. Alors, il plaque tout et passe un CAP de pâtisserie ou de mécanique ou qui apprend l’ébénisterie pour changer de job et de vie…/… C’était il y a encore peu de temps une transgression sociale de rétrograder son niveau d’éducation. Un peu tabou, même. Mais aujourd’hui c’est que ce mouvement n’est pas seulement une lubbie de bobo ou de hipster en mal de bonnes vibrations ou en quête de concret. C’est un mouvement de fonds, générationnel. » (Source Europe 1)

« On voit depuis des années déferler une vague de jeunes urbains diplômés qui quittent leur emploi pour satisfaire une envie de faire, de réaliser quelque chose de concret plutôt que de gaspiller leur temps dans un emploi de cadre ou profession intellectuelle supérieure“, préciseJean-Laurent Cassely qui produit une enquête documentée et nourrie par les récents travaux de sciences sociales sur le monde du travail bureaucratisé et le management désincarné (Béatrice Hibou, Marie-Anne Dujarier…), sur la jeunesse sacrifiée (Louis Chauvel).
Un basculement dont témoignent aussi, en creux, la pop culture, en particulier les séries télé des vingt dernières années (The Office, Dilbert, Profit, Message à caractère informatif, Black Mirror…). (Source : http://www.lesinrocks.com/)

 

L’Artisanat sur Internet, Instagran et Youtube

Au travers d’un compte Instagram lancé en 2016, l’Artisanat a voulu lever le voile sur des professions encore trop confidentielles. L’opération était ambitieuse et avait pour ambition de séduire une nouvelle génération.

Après avoir réalisé une entrée remarquée sur Twitter, l’Artisanat souhaitait s’ouvrir à un nouveau réseau social en faisant la part belle aux témoignages d’artisans qui parlent de leur passion, de leur métier et de leur parcours.

Sur son fil Twitter et plus globalement sur le web, l’Artisanat propose de découvrir « 250 raisons de choisir l’artisanat », des modules humoristiques sur les 250 métiers de l’artisanat. L’opération est un franc succès avec chaque mois plus de 130 000 personnes qui voient les différentes publications.


Frédéric Coureau
Directeur des publications


Un article de la redaction

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