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Le Sommet de l’élevage à l’heure du bilan

Le Sommet de l’élevage à l’heure du bilan
De gauche à droite : Jacques Chazalet, président du Sommet de l’élevage et Fabrice Berthon, commissaire général.

C’est l’heure du bilan pour le 27e Sommet de l’élevage qui a fermé ses portes le 5 octobre dernier. Une nouvelle édition qui connaît une progression stable selon son président, Jacques Chazalet, avec 95 000 visiteurs, 1500 exposants venus de 32 pays et plus de 2 000 animaux. Un événement international, très attendu par les professionnels de la filière, qui génère plus de 60 millions d’euros de retombées économique pour le territoire.


+8% de visiteurs internationaux

Avant même l’ouverture des portes, le Sommet de l’élevage s’annonçait sous les meilleurs auspices avec un nombre record d’exposants franchi. 1535 professionnels venus de 32 pays ont en effet répondu présents pour accueillir sur leur stand les quelque 95 000 visiteurs.

« Avec 95 000 visiteurs, on reste sur la même tendance que l’an dernier ce qui est assez bien dans un contexte difficile de sécheresse. », confie le président du Sommet, Jacques Chazalet.

Les organisateurs du Sommet de l’élevage se félicitent de cette 27e édition : 4 800 visiteurs internationaux ont foulé les allées de la Grande Halle d’Auvergne, soit une progression de 8% par rapport à 2017.

« Ceux qui découvraient l’événement pour la première fois (Ethiopiens, Equatoriens, Vietnamiens pour ne citer qu’eux) ont été séduits par la qualité des animaux ainsi que par l’offre importante en services, équipements, matériel ou encore bâtiments. », ajoute Fabrice Berthon, commissaire général.

60 millions d’€ de retombées économiques

Au fil des années, le Sommet de l’élevage est devenu un événement incontournable pour la filière. Aujourd’hui, les organisateurs évaluent les retombées économiques (directes et indirectes) à 60 millions d’euros. Pour que cette manifestation ait lieu, 5 millions d’euros et plus de 400 personnes (permanents, agents et personnels temporaires) sont mobilisés.

« On peut affirmer que le marché de la Turquie s’est ouvert un peu plus grâce au Sommet de l’élevage. » se félicite Benoît Delaloy, responsable international du salon.

La Turquie à l’honneur

Après l’Iran en 2017, le Sommet de l’élevage mettait cette année à l’honneur la Turquie. Un choix largement soutenu par le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard, en personne. La Turquie est « un pays déficitaire en viande » et, de fait, le potentiel de développement est des plus intéressants pour la France. Une délégation de 150 professionnels turcs a été accueillie durant les trois jours de salon.

« Faire la promotion de nos élevages et de nos races« 

« Faire la promotion de nos élevages et de nos races, c’est le but du Sommet de l’élevage« , déclare avec force Jacques Chazalet. Les visites d’élevage (30 organisées cette année) ainsi que les concours de race européens et nationaux (Salers, Simmental…) participent à la valorisation de l’agriculture française et de ses savoir-faire en matière de production animale et de génétique.

Une nouvelle halle en 2020

A l’horizon 2020, le site de la Grande Halle d’Auvergne devrait voir aboutir la construction d’une 2e halle, « ce qui permettra d’accueillir de nouveaux exposants toujours dans les meilleures conditions« , arguent les organisateurs du Sommet. Un agrandissement qui pourrait faire venir des événements internationaux tels que Movin’On, sommet international de la mobilité durable actuellement organisé à Montréal. Un projet en discussion avec le Groupe Michelin.

« Une nouvelle halle, prévue pour 2020, permettra d’augmenter la capacité et la qualité d’accueil des exposants et des visiteurs. […] Aujourd’hui, nous disposons de 6 800 places de parking alors que nous aurions besoin de 15 000 stationnements. » explique Jacques Chazalet.

 

Catty Boirie

 

Laurent Wauquiez au Sommet de l’élevage



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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