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Les éthylotests antidémarrage arrivent

Les éthylotests antidémarrage arrivent

L’installation d’éthylotests antidémarrage va être généralisée à tous les départements. Le Puy-de-Dôme en sera l’un des premiers. Cette mesure, représente une alternative à une suspension de permis pour certains cas de conduite en état d’alcoolémie.


Dans le cadre du déploiement de l’éthylotest antidémarrage, Anne-Gaëlle BAUDOUIN-CLERC, Préfète du Puy-de-Dôme et Éric MAILLAUD, Procureur de la République de Clermont-Ferrand, présenteront le dispositif à l’occasion d’un contrôle routier, aujourd’hui lundi 8 avril à 15h30, sur la commune Pessat-Villeneuve

« Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, a adressé à tous les préfets une note les invitant à mettre en oeuvre cette nouvelle possibilité »

Ce dispositif, un éthylotest couplé au circuit d’alimentation du véhicule dans lequel le conducteur doit souffler pour pouvoir démarrer, concerne les personnes interceptées avec une alcoolémie relevant du tribunal correctionnel (supérieure à 0,8 g/l de sang) et qui ne sont pas en état de récidive alcoolique.

L’alcoolémie, 1 délit routier sur 5
Au lieu de voir son permis suspendu, le contrevenant pourra être autorisé, par décision préfectorale, à continuer à conduire des véhicules équipés d’EAD, que ce soit le sien ou un autre véhicule (d’entreprise par exemple). L’installation du dispositif, représente 1300 euros environ à l’achat ou 100 euros par mois en location.

Cette alternative à une suspension de permis vise notamment à permettre au contrevenant de garder son activité professionnelle, en conservant le droit de conduire -sous conditions- pour se rendre à son travail ou pour l’exercer.

Cette mesure préfectorale, d’une durée initiale maximale de six mois, peut être prolongée par un tribunal jusqu’à cinq ans. Le tribunal peut également « choisir de moduler l’amende encourue jusqu’à un maximum de 4500 euros, ce qui permettra de compenser le coût de l’installation de l’EAD à la charge de la personne en infraction ».

En 2017, 1035 personnes ont perdu la vie dans un accident de la route impliquant un conducteur au-dessus des seuils autorisés. L’alcoolémie représentait 20,8% des délits routiers.



Un article de la rédaction du Journal de l’éco

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